Dernier de sa lignée divine, Eustis le satyre mène une vie oisive et solitaire dans le monde moderne. Lorsqu'il découvre que d'autres dieux ont survécu, il part à la recherche de son ami Pan, curieux disparu qui semble cristalliser l'attention de tout le nouveau panthéon de l'« Hôtel Olympus ». Mais, Eustis n'est qu'une divinité mineure et peut-être vient-il de mettre le doigt dans un engrenage dangereux. Après son sublime Gauguin , Fabrizio Dori explore le style chatoyant de Van Gogh et nous embarque dans une épopée d'une liberté saisissante sous la forme d'une longue descente aux Enfers.Une nouvelle édition poche, pour faire découvrir les best-sellers Sarbacane...à petit prix !
Depuis l'Antiquité, le mythe de Pygmalion et Galatée n'a de cesse de fasciner et d'inspirer des artistes. Mais ce récit millénaire du sculpteur misanthrope, épris de la statue qu'il vient de réaliser, demeure inachevé : lorsque Galatée est transformée en être vivant par les dieux, elle est réduite au silence par les hommes. Enfin, il est temps pour elle de devenir la narratrice de sa propre histoire et ainsi de choisir elle-même son destin.
Son père ne veut pas d'elle, sa mère meurt en couches. Astra grandit sans restriction dans une ferme isolée de l'ouest du Canada. De cette enfance sauvage et libre, elle gardera des cicatrices physiques et mentales ainsi qu'une incroyable résilience. Qui est Astra ?
Petite fille intrépide pour Kimmy, adolescente fugueuse pour Brendon, femme séductrice pour Lauren, mère adorée pour Hugo... Au fil des ans, sa vulnérabilité et son magnétisme naturel attirent ceux qui tour à tour veulent la protéger, la contrôler, la changer ou lui échapper. Pourtant, si tous croient lire en Astra, celle-ci demeure insaisissable. Après tout, peut-on jamais connaître une personne ?
Premier roman fort et sensible, Astra brosse un fascinant portrait de femme à travers le regard de ceux qui l'ont rencontrée, et explore l'impact profond qu'un être peut exercer sur nous.
Je ne suis pas certaine d'avoir pleinement saisi ce qui m'est arrivé, ni ce qui m'a conduite à agir comme je l'ai fait. Certains matins, tout me semble limpide. À d'autres moments, je me vois comme un monstre, une créature que je ne reconnais pas, qui m'aurait possédée dans un instant de vulnérabilité. Mais je crois que cette image vient du regard des autres.
J'ai fait ce que je pouvais.
Il n'y a pas de morale à cette histoire. Tout ce que je sais, c'est que je vous dois les faits. Je vais donc m'attacher à les relater pour vous, et sans doute aussi pour moi, avec toute la précision dont je suis capable. Ils m'emmèneront sur des territoires obscurs, dans les marécages de ma conscience et, pour quelques secondes encore, contre la peau de M.
Derrière chaque grand homme, il y a une femme dans l'ombre. On se souvient de l'homme, entré à grand fracas dans l'Histoire, mais la femme, on l'efface, on l'oublie... Elle disparaît dans la pénombre. La Malinche est une de ces femmes. Esclave, interprète, conseillère, diplomate et espionne, sans elle, Hernan Cortès, le célèbre conquistador du 16e siècle, n'aurait jamais conquis Mexico et l'empire Aztèque. Sans elle, il serait mort en chemin, tout simplement. Symbole de la trahison, mère du peuple mexicain moderne, icône féministe, La Malinche fut et sera toujours une des figures les plus fascinantes de l'Histoire.
Atteint d'un cancer, Takeda n'a plus que six mois à vivre. Désespéré, il décide de s'épargner une lente agonie. Mais au moment où il s'apprête à mettre fin à ses jours, le téléphone sonne. La police lui annonce avoir retrouvé le corps de sa fille, Sawako, disparue quatorze ans auparavant. Au Japon, la prescription pour un meurtre est fixée à quinze ans. Pour Takeda, tout se résume maintenant à six mois... six mois à vivre, six mois pour retrouver le tueur et le faire condamner... Après tant d'années d'incertitude, de silence et d'obscurité, le lien familial renaît.
On trouve derrière Seizon Life un duo artistique de grand talent : Nobuyuki Fukimoto et Kaiji Kawaguchi. C'est en 1979 que le premier fait ses débuts dans le magazine Gekkan Shonen Champion avec Yoroshiku Junjô Taishô. Mais c'est avec Akagi et Tobaku Mokushiroku Kaiji, ses titres phares, que son nom traverse les frontières. À travers ses oeuvres, il aime exposer des gens ordinaires face à des drames et des situations difficiles pour mieux faire ressortir ce qui peut se cacher en chacun de nous.
La carrière de Kaiji Kawaguchi est lancée en 1968 avec Yo ga aketara. Ses oeuvres les plus connues sont Actor, Spirit of the Sun, Eagle et Jipang. Des récits souvent historiques où le Japon est traité sous bien des angles différents.
Les deux auteurs ont d'ailleurs eu l'occasion de travailler ensemble sur un autre projet intitulé Kokuhaku - Confession. Avec Seizon Life, ils nous livrent une histoire aussi déchirante que poignante au travers de la quête de justice d'un père de famille. Une série qui va souligner le besoin de rédemption de cet homme qui n'a jamais été réellement présent pour ses proches.
On ne naît pas déesse, on le devient !
Dans le Japon contemporain, la fonction de kami, ou divinité, est attribuée à des humains dotés de pouvoirs surnaturels et détenteurs d'un diplôme d'État, qui sont ensuite employés dans des sanctuaires à travers tout le pays. La grand-mère de Nagi était déesse mais, depuis sa mort accidentelle, personne ne s'est présenté pour la remplacer au temple de la ville. Il y aurait pourtant bien un candidat idéal : Takeru, le frère jumeau de Nagi... Malheureusement, il reste cloîtré dans sa chambre depuis la tragédie, ne communiquant avec sa soeur qu'à travers ses dons de télépathie et de télékinésie. Dépourvue quant à elle de ce genre de pouvoirs, la jeune fille a malgré tout développé une technique pour couper court à ces intrusions mentales quand elles se font trop insistantes... car Takeru a beau être un reclus, il n'en reste pas moins bavard !
Un matin, Nagi découvre son quartier en émoi. Un petit garçon, pressenti lui aussi pour devenir kami, a disparu ! Elle se lance à sa recherche et le trouve évanoui dans la forêt voisine. Seulement, lorsqu'elle tente de le ramener, elle est stoppée par une force terrifiante ! Qui peut bien utiliser ses pouvoirs pour enlever un enfant ? Tentant le tout pour le tout, elle utilise sa parade psychique anti-Takeru pour repousser l'attaque... et ça fonctionne ! Sans le savoir, Nagi vient de prouver qu'elle est spéciale, et se retrouve enrôlée malgré elle dans l'école de formation des dieux ! Mais comment se faire une place parmi l'élite de la nation quand on ne connaît même pas la nature de son propre don ?
Surdouée ou ratée ? Suivez le parcours du combattant de Nagi pour obtenir le titre ultime ! Avec énergie et bonne humeur, Natsu Hyuuga, auteur de talent des Carnets de l'apothicaire, nous entraîne dans le quotidien mêlé de fantasy d'une classe d'apprentis dieux hauts en couleur !
Les baleines sont des créatures extraordinaires : elles chantent et nagent ensemble sur des milliers de kilomètres. Mais parmi toutes les baleines, il en existe une qui voyage toute seule. Elle chante, mais les autres baleines ne peuvent pas l'entendre. Son chant se perd dans l'océan... Un magnifique album inspiré de l'histoire vraie de la baleine « 52 Hertz », qui chante sur une fréquence différente de ses congénères, et qui a été surnommée la baleine la plus seule au monde.
Meggie, douze ans, vit seule avec son père, Mo. Comme lui, elle a une passion pour les livres. Mais pourquoi Mo ne lit-il plus d'histoires à voix haute? Ses livres auraient-ils un secert? Les mots auraient-ils un pouvoir? Un soir, un étrange personnage frappe à leur porte. Alors commence pour Meggie et Mo une extraordinaire aventure, encore plus folle que celles que racontent les livres. Et leur vie va changer pour toujours...
Un soir, dans les rues de Washington, Harper, 17 ans, est témoin d'une tentative d'enlèvement. Faisant fi du danger, la jeune femme, partiellement handicapée, s'interpose. Mais le kidnappeur lâche sa première proie et, après avoir maîtrisé Harper, l'emmène avec lui... D'un coup de baguette magique, ou presque, Harper bascule dans un autre monde. Elle découvre un lieu qui a tout du château de conte de fées : orchestre sans musiciens, cuisine enchantée et, bien sûr, prince beau et énigmatique. Prince maudit, en vérité. Coincé dans un automne éternel, le prince Rhen cherche à débarrasser son peuple d'une créature sanguinaire. C'est pour briser le sort qu'il ordonne au commandant Grey d'enlever des jeunes femmes, saison après saison... Mais ce qu'il ne dit pas, c'est qu'il est lui-même ce monstre assoiffé de sang. Pour rompre la malédiction, il doit se faire aimer avant le début de l'hiver, avant qu'il ne se remette à tuer... Rien de plus aisé, en apparence, pour ce jeune homme séduisant. Pourtant, aucune des centaines de jeunes femmes avant Harper n'a succombé à son charme.
Ce fantôme, c'est Nina, l'ex-petite amie de Stig qui ne cesse de tourmenter Martha. Cette dernière se rend alors au Cirque des dieux, là où Nina est morte. En arrivant sur place pour enquêter sur la jeune fille, Martha devient l'enjeu d'un pari entre Loki et Odin qui pourrait provoquer la fin du monde. Prisonnière malgré elle de cet affrontement qui la dépasse, Martha ne peut faire confiance à personne. Car chez les dieux comme chez les mortels, les apparences sont souvent trompeuses. La partie ne fait que commencer...
Je n'ai aucun souvenir de ma chute. Ce que je sais, c'est que depuis je ressens les émotions des gens en les touchant. Alors je décide de retourner là où l'accident s'est produit : chez ma grand-mère en Norvège. Elle pourra peut-être me dire ce qui m'arrive. Mais quand je débarque sur l'île de Skejbne où elle habite, elle est introuvable. Un garçon inconnu squatte sa maison. Et des ombres étranges gravitent autour de l'arbre dont je suis tombée...
Devant : la perte de l'innocence ; derrière : des adultes prêts à tout pour que les pires secrets restent enfouis. À la faveur des vacances d'été, un groupe de collégiens se lance en cachette sur les traces d'une camarade disparue deux ans auparavant. À mesure que l'horreur refait surface, ils se rendent compte qu'absolument personne n'a intérêt à ce qu'ils remuent le passé.
Qu'advient-il de l'amour quand l'être aimé disparaît ?
Sakutaro et Aki se rencontrent au collège dans une ville de province du Japon. Leur relation évolue de l'amitié à l'amour lorsqu'ils se retrouvent ensemble au lycée. En classe de première, Aki tombe malade. Atteinte de leucémie, elle sera emportée en quelques semaines.
Sakutaro se souvient de leur premier baiser, de leurs rendez-vous amoureux, du pèlerinage en Australie entrepris en sa mémoire. Quel sens donner à sa souffrance ? Comment pourrait-il aimer à nouveau ?
Puissant et pudique à la fois, le roman de Kyoichi Katayama est devenu au Japon un véritable phénomène de société, le plus grand best-seller de tous les temps, adapté au cinéma, et sous forme de manga.
Il était une fois une jeune fille, dont la mère, Déesse de la Lune, était tenue captive par le plus redoutable immortel du royaume...Xingyin a grandi sur la Lune. Elle connaît la solitude mieux que quiconque. Mais ce qu'elle ignore, c'est que depuis sa naissance, on garde son existence secrète aux yeux du redoutable Empereur Céleste, depuis qu'il a exilé sa mère pour avoir volé son élixir d'immortalité. Mais un jour, la magie de Xingyin refait surface. Pour ne pas être repérée, elle est contrainte de fuir sa maison, laissant sa mère derrière elle. Elle se fait la promesse de revenir la sauver dès qu'elle le pourra. Seule et impuissante, elle se dirige vers le Royaume Céleste. Incognito, elle saisit l'occasion de se former aux côtés du fils de l'empereur, notamment au tir à l'arc et à la magie. Elle et le jeune prince Liwei semblent attirés l'un vers l'autre par une force magnétique... Seulement, la priorité de Xingyin est de sauver sa mère. Elle accepte donc de rejoindre l'armée, et auprès du mystérieux capitaine Wenzhi, elle affronte les pires créatures légendaires et des ennemis machiavéliques, à travers la terre et les cieux. L'Empereur décide alors de l'envoyer dans une mission des plus risquées, à la rencontre des dragons...
En cet été de 1974, dans la banlieue irlandaise de South Boston, Mary Pat Fennessey mène une existence routinière. Un soir, Jules, sa fille de dix-sept ans, ne rentre pas à la maison, et sa trace disparaît dans la chaleur moite de la ville. La même nuit, un jeune Noir se fait mortellement percuter par un train dans des circonstances suspectes. Ces deux événements sans lien apparent plongent les habitants de Southie dans le trouble.
D'autant que la récente politique de déségrégation mise en oeuvre par la ville provoque des tensions raciales et qu'une grande manifestation se prépare. Dans sa recherche effrénée de sa fille, Mary Pat, qui croyait appartenir à une communauté unie, voit les portes se fermer devant elle. Face à ce mur de silence, cette femme en colère devra lutter seule pour faire éclater la vérité, si dévastatrice soit-elle.
Grand roman américain, Le Silence met à nu le coeur sombre d'un pays en plein désarroi à travers le portrait d'une mère au coeur brisé.
Les bombes larguées par les Autrichiens sifflent sur les cimes de la Carnie, dans le Frioul italien. Mille mètres plus bas, les femmes les entendent et prient pour que leurs hommes soient épargnés. Agata prie aussi. Elle qui a abandonné ses études pour s'occuper de son père malade, elle qui a une maison remplie de livres qu'elle n'a plus le temps de lire depuis que la Grande Guerre a fait d'elle « une porteuse ».Chaque matin, à l'aube, Agata court vers les entrepôts militaires de la vallée, remplit sa hotte de vingt, trente, parfois quarante kilos de nourriture et de munitions et se lance à l'assaut de la montagne. Elle marche des heures dans la neige pour atteindre les lignes de front où sont retranchés les militaires qui tentent de repousser les assauts des Autrichiens. Un voyage épuisant et dangereux qu'elle entreprend avec ses amies du village. Ensemble, les porteuses chantent pour se donner du courage, parlent pour couvrir le bruit des armes, et quand elles redescendent, leurs hottes sont vides mais leurs mains tiennent les brancards des blessés à soigner ou des morts à enterrer.
Avec Fleur de Roche, Ilaria Tuti célèbre le courage, le sacrifice des femmes, et le rôle qu'elles ont joué - et qu'elles continuent de jouer - dans la guerre.
Un extraordinaire récit de courage, d'amour et de résilience.
Traduit de l'italien par Johan-Frederik El-Guedj
Allis Hagtorn cherche un havre de paix, une nouvelle vie loin des projecteurs. Elle pense les avoir trouvés en acceptant un poste d'aide à domicile dans un petit fjord perdu. Mais l'homme qui l'embauche est loin d'être un vieillard démuni : âgé d'une quarantaine d'années, Sigurd Bagge est un individu taciturne et mystérieux qui dit avoir besoin d'aide pour gérer sa maison pendant l'absence de son épouse. Mais à mesure que les mois passent, Allis commence à douter que sa femme ait l'intention de revenir. A-t- elle seulement existé ? D'une intensité rare, "Le Tribunal des oiseaux" est un huis-clos envoûtant dans lequel le lecteur - à l'instar des personnages - se tient en équilibre fragile entre crainte et obsession.
Dans un Paris futuriste, la pollution est tellement présente qu'il est nécessaire de porter un masque pour sortir, d'ailleurs, toute végétation a disparue des grandes villes. Néanmoins la vie continue dans une précarité qui n'a jamais été forte, accentuée par les nouvelles énergies détenues par le secteur privé sous la bienveillance du gouvernement. Mais depuis peu, d'étranges végétaux font leur apparition, et les autorités s'interrogent, veillant à ce que la population ne s'en approche pas...
Thomas fait souvent des cauchemars et voit parfois d'étranges êtres voltigeaient autour de lui. Élevé par sa grand-mère passionnée de sorcellerie, c'est en se rendant à l'université dans laquelle il étudie la biologie et les géosciences, qu'il croise une première fois une étrange jeune fille aux yeux très clairs qui s'évanouit dans les airs. Avec ses amis, il se livre secrètement à l'étude des étranges plantes qui ont fait leur apparition, peut-être un espoir pour une vie meilleure. C'est à partir de ce moment que son destin va basculer, tiraillé entre la réalité, le monde des sorcières et la violence étatique...
« Bienvenue à Paris, élue pour le 68e mois consécutif : Ville la moins polluée du monde. C'est grâce au cyanel que nous pouvons respirer un air purifié à l'intérieur de nos maisons. » Dans un Paris futuriste, la pollution est tellement présente que toute végétation a disparu. Depuis peu, une plante gigantesque a fait son apparition au coeur de la ville, et les autorités veillent à ce que la population ne s'en approche pas...
Thomas, un jeune étudiant scientiste, se livre secrètement à l'étude de ce phénomène, peut-être un espoir pour une vie meilleure. Élevé par sa grand-mère passionnée de sorcellerie, il est souvent victime d'hallucinations. Un jour, il croise une étrange jeune fille aux yeux très clairs qui s'évanouit dans les airs. Dès lors, son destin va basculer....
Qui regarde qui ? ...Entre les statues de marbre et les tableaux de maîtres, les visiteurs du musée d'Orsay posent tantôt des yeux admiratifs, tantôt un regard perplexe sur les chefs-d'oeuvre qui bordent les allées. Ils échangent dans un murmure discret et continuent leur déambulation. Mais lorsque les portes du musée d'Orsay ferment et que la nuit tombe, les sculptures et les peintures quittent la pose, descendent de leur socle, s'animent, se détendent, se mettent à se raconter, s'interrogent ou commentent ce qu'elles ont pu voir ou entendre au cours de la journée. L'Olympia de Manet, qui en a peut-être assez de passer sa vie allongée, déserte sa couche ; les Raboteurs de parquet de Caillebotte, fatigués, délaissent les lattes du parquet ; et Héraclès se dirige, comme à son habitude, tout droit vers sa pièce favorite : les toilettes. Certains se retrouvent pour dresser un portrait peu flatteur des visiteurs indélicats ; d'autres, désabusés, s'assoient pour observer l'absurdité du monde à travers les vitraux de la grande horloge. D'autres encore accueillent les nouveaux venus, car les collections s'agrandissent ! Au petit matin, toutes les oeuvres regagnent leur socle ou leur cadre et reprennent la pose avant l'ouverture des portes. Un quotidien au musée où l'on découvre que tour à tour, les rôles s'inversent. Que peuvent bien penser de nous les peintures et les sculptures à force de nous observer et de nous écouter dans les couloirs et les salles d'un musée tout au long de la journée ?... Ce que de jour les « regardeurs » disent des regardés, et surtout ce que de nuit les regardés racontent des « regardeurs ». Le lecteur devient témoin et spectateur d'un quotidien aussi bien nocturne que diurne dans le musée.Fin observateur, Christophe Chabouté signe un album plein de poésie qui nous invite à réfléchir sur notre rapport à l'art, nos certitudes et à la manière dont nous percevons le monde. Se jouant des visiteurs mais jamais du lecteur, il laisse place à la contemplation avec humour et sensibilité.
Mon grand-père ce héros !Babi Maklouf a passé son enfance en Algérie, avant d'embarquer pour le pays de la liberté et des droits de l'homme à la fin des années 30. Fasciné par la France, le jeune homme pose ses valises avec femme et enfants à Paris et trouve bientôt un emploi pour le moins surprenant : gardien de nuit au musée du Louvre ! Le voilà entouré des plus grands chefs-d'oeuvre de l'Histoire et côtoyant Delacroix, De Vinci et autre Géricault ! Mais quand, en juin 1940, l'armée allemande arrive aux portes de Paris, il faut vite mettre à l'abri tous ces tableaux de maîtres au risque de les voir tomber entre les mains de l'envahisseur. Choisi pour être l'un des conducteurs de ces précieux camions, Babi accepte de sauver ce patrimoine inestimable à une condition : que sa famille l'accompagne. Commence alors un périlleux voyage à travers un pays occupé où la peur et la désolation ne sont jamais loin. Déterminé, Babi va faire preuve d'un courage simple et d'un optimisme à toute épreuve pour servir la France à sa manière et protéger sa famille...
« Imaginez le grand-père parfait et vous verrez apparaître devant vos yeux, Babi » c'est par ces mots que commence l'incroyable histoire vraie de Babi Maklouf à travers laquelle, le réalisateur Élie Chouraqui rend un vibrant hommage à son propre grand-père. Le dessin harmonieux aux couleurs chaleureuses de Letizia Depedri, qui signe là sa première bande dessinée, magnifie cet émouvant récit de voyage où résonne le courage d'un homme et son amour pour la France.
Dans les pas de l'Histoire, découvrons l'histoire du grand-père d'Elie Chouraqui, Babi Maklouf.
1940 : les Allemends vont entrer dans Paris.
Jacques Jaujard, directeur des musées, demande à ses employés - dont Babi - de vider le Louvre de ses oeuvres d'art pour limiter le pillage des nazis.
C'est l'histoire vraie d'un homme et de son courage mais bien plus encore.
C'est drôle, émouvant, c'est à lire !
Un matin, alors qu'elle se rend au lycée, Naho reçoit une drôle de lettre. une lettre du futur ! La jeune femme qu'elle est devenue dix ans plus tard, rongée par de nombreux remords, souhaite aider celle qu'elle était autrefois à ne pas faire les mêmes erreurs qu'elle. Aussi, elle a décrit, dans un long courrier, les évènements qui vont se dérouler dans la vie de Naho lors des prochains mois, lui indiquant même comment elle doit se comporter. Mais Naho, a bien du mal à y croire, à cette histoire. Et de toute façon, elle manque bien trop d'assurance en elle pour suivre certaines directives indiquées dans ce curieux courrier. Pour le moment, la seule chose dont elle est sûre, c'est que Kakeru, le nouvel élève de la classe, ne la laisse pas indifférent.
C'est accidentellement qu'Akira Gunji découvre que non seulement les aliens sont déjà sur Terre, mais qu'en plus tout un système officiel est mis en place pour les accueillir sur Terre en tant que touristes et immigrés ! Mais évidemment, certains de ces visiteurs ne respectent pas les règles, c'est pourquoi une police des aliens a été mise en place. De fil en aiguille, Akira rejoindra les rangs de cette police, découvrant par la même occasion que son père n'était pas étranger avec ce secret bien gardé...