Les coups de coeur d'Audrey
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Je ne suis pas certaine d'avoir pleinement saisi ce qui m'est arrivé, ni ce qui m'a conduite à agir comme je l'ai fait. Certains matins, tout me semble limpide. À d'autres moments, je me vois comme un monstre, une créature que je ne reconnais pas, qui m'aurait possédée dans un instant de vulnérabilité. Mais je crois que cette image vient du regard des autres.
J'ai fait ce que je pouvais.
Il n'y a pas de morale à cette histoire. Tout ce que je sais, c'est que je vous dois les faits. Je vais donc m'attacher à les relater pour vous, et sans doute aussi pour moi, avec toute la précision dont je suis capable. Ils m'emmèneront sur des territoires obscurs, dans les marécages de ma conscience et, pour quelques secondes encore, contre la peau de M. -
Son père ne veut pas d'elle, sa mère meurt en couches. Astra grandit sans restriction dans une ferme isolée de l'ouest du Canada. De cette enfance sauvage et libre, elle gardera des cicatrices physiques et mentales ainsi qu'une incroyable résilience. Qui est Astra ?
Petite fille intrépide pour Kimmy, adolescente fugueuse pour Brendon, femme séductrice pour Lauren, mère adorée pour Hugo... Au fil des ans, sa vulnérabilité et son magnétisme naturel attirent ceux qui tour à tour veulent la protéger, la contrôler, la changer ou lui échapper. Pourtant, si tous croient lire en Astra, celle-ci demeure insaisissable. Après tout, peut-on jamais connaître une personne ?
Premier roman fort et sensible, Astra brosse un fascinant portrait de femme à travers le regard de ceux qui l'ont rencontrée, et explore l'impact profond qu'un être peut exercer sur nous. -
Galatée
Madeline Miller
Coup de coeur- Calmann-levy
- Litterature Etrangere
- 11 Janvier 2023
- 9782702185810
Depuis l'Antiquité, le mythe de Pygmalion et Galatée n'a de cesse de fasciner et d'inspirer des artistes. Mais ce récit millénaire du sculpteur misanthrope, épris de la statue qu'il vient de réaliser, demeure inachevé : lorsque Galatée est transformée en être vivant par les dieux, elle est réduite au silence par les hommes. Enfin, il est temps pour elle de devenir la narratrice de sa propre histoire et ainsi de choisir elle-même son destin.
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Dernier de sa lignée divine, Eustis le satyre mène une vie oisive et solitaire dans le monde moderne. Lorsqu'il découvre que d'autres dieux ont survécu, il part à la recherche de son ami Pan, curieux disparu qui semble cristalliser l'attention de tout le nouveau panthéon de l'« Hôtel Olympus ». Mais, Eustis n'est qu'une divinité mineure et peut-être vient-il de mettre le doigt dans un engrenage dangereux. Après son sublime Gauguin , Fabrizio Dori explore le style chatoyant de Van Gogh et nous embarque dans une épopée d'une liberté saisissante sous la forme d'une longue descente aux Enfers.Une nouvelle édition poche, pour faire découvrir les best-sellers Sarbacane...à petit prix !
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Rien n'est plus comme avant. Le monde tel qu'on le connaît semble avoir basculé : plus d'électricité, ni d'essence, les trains et les avions ne circulent plus. Des rumeurs courent, les gens fuient. Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale au coeur de la forêt. Quand la civilisation s'effondre et que leurs parents disparaissent, les deux soeurs demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours vivantes, leur passion de la danse et de la lecture. Mais, face à l'inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d'inépuisables richesses.Une nouvelle édition poche pour faire découvrir les best-sellers Sarbacane...à petit prix !
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La terre est riche. Parfois, elle y pense - la terre est riche. La boue est riche. Elle pas. Tout le monde est plus riche qu'elle, même la boue.
Catherine est pauvre. Catherine fait sale. Catherine parle peu. Elle n'aime pas qu'on la regarde - les filles qu'on regarde ont des problèmes. Au Domaine où elle travaille, elle fait partie de ces invisibles grâce à qui la ferme tourne.
Monsieur, lui, est riche. Il ne parle pas non plus - il crache ou il tonne. Et il possède tout.
Mais quand sa petite-fille de quatre ans disparaît ce jour glacé de février 1969, Monsieur perd quelque chose d'une valeur inestimable.
Dans cette vallée de champs de betterave, où chaque homme et chaque femme est employé de près ou de loin par Monsieur, deux flics parisiens débarquent alors pour mener l'enquête avec les gendarmes.
Car une demande de rançon tombe. Mais le village entier semble englué dans le silence et les non-dits. Personne ne veut d'ennuis avec Monsieur. À commencer par Catherine. Catherine qui se fait plus discrète et plus invisible encore. Catherine qui est la dernière à avoir vu la petite.
Après le succès de La Deuxième Femme, Louise Mey revient avec un roman noir éblouissant qui raconte comment une disparition peut révéler les pires jeux de pouvoirs, entre violences de classe et violences de genre.
Lauréate du Prix Landerneau Polar 2023 « Du lourd, du très très lourd La rentrée littéraire de septembre n'est pas encore achevée que nous nous intéressons déjà à celle de janvier. Louise Mey, dont nous avions adoré en 2020 la Deuxième femme, (éditions du Masque), l'histoire d'une femme sous emprise, publie le 11 janvier Petite Sale, toujours au Masque. » Libération « Si l'intrigue respecte les codes du polar, le récit vaut aussi pour la façon dont l'autrice l'utilise pour illustrer la hiérarchie des classes sociales et des genres dans une France où les femmes étaient toujours en bas de l'échelle.
Un bon roman noir. » Causette « Un terrible roman sociétal sur la France des années 1960 et les luttes pauvres/riches, femmes/hommes et villes/campagne. Révélateur et inquiétant. » Madame Figaro « Après son excellent roman La Deuxième Femme, qui explorait l'emprise d'un homme sur sa compagne, Louise Mey revient avec une nouvelle histoire noire, hypnotique et savamment construite. Haletant ! » Héloïse Goy, Télé 7 jours « Petite sale est un vrai polar, pas un polar prétexte, mais c'est aussi une étude minutieuse de la façon dont les violences patriarcales, en plus de transformer certaines femmes en montagnes de souffrance, tendent à gangréner toute notre société. 1969-2023, même(s) combat(s). » Slate « Et le lecteur se réjouit de ce récit qui aborde les rapports de domination de genre et de classe. Situé dans la France d'hier, ce cinquième polar de Louise Mey est fort actuel. » Le Parisien Week-End « Après son excellent roman La Deuxième Femme, Louise Mey continue de briller dans la veine du noir et dans la construction de personnages complexes, avec ce tourbillon glaçant de suspens. » S le magazine de Sophie Davant « Un roman puissant et ciselé, révélateur de la violence des rapports de domination de classe et de genre. » Télérama « La lutte des classes est d'abord celle des femmes. Cette conviction, Louise Mey nous la fait vivre avec son nouveau roman, Petite sale. » Le Monde des livres « L'écriture est sobre et puissante, la misère et le froid imprègnent chaque mot, ce qui n'empêche pas les éclats de lumière et d'amour. » Libération « Petite sale est un portrait féroce de cette bourgeoisie rurale fermée et étriquée. Madame n'a clairement pas le charme vénéneux de Stéphane Audran. Mais l'atmosphère des films de Chabrol effleure le roman.» Karen Lajon, JDD « Louise Mey donne ici la pleine mesure de son talent, tant pour dénoncer une domination sociale et un patriarcat mortifères que pour entre tenir un suspense au cordeau dans un décor de boue, d'humidité froide, d'obscurité. Son style sans fioritures, percutant, singulier, orchestre un défilé de personnages bien campés, qu'ils soient haïssables ou attachants. Et Petite Sale réserve surtout un dénouement jubilatoire. » L'Express « Après le drame intime de La deuxième femme, c'est un monde entre Bernanos et Simenon, tendu, violent et sans pardon que met en scène Louise Mey. » François Angelier, France Culture « Derrière le classicisme de l'enquête, il y a un style rageur, rugueux, magnifique. Chez Mey, la phrase est un morceau de boue aux basques de Catherine. Ça colle mais ça brille aussi. » Lire Magazines Littéraire « Une enquête classique évoquant la lutte des classes, par l'auteure du très remarqué La Deuxième Femme en 2020. » Télé 2 semaines « Louise Mey signe une intrigue formidable qui nous tient en haleine jusqu'à la chute, inattendue et réjouissante. » Le JDD « Parfois il y a des romans d'atmosphères et ou d'explorations sociales, parfois c'est l'intrigue qui prime, là vous avez les deux ! Dans un style affirmé qui sonne juste. » Nicolas Carreau, Europe 1 « Difficile de passer à côté. Pour les amateur-rices de roman noir, Louise Mey est désormais une référence incontournable. » Causette -
Le tribunal des oiseaux
Agnes Ravatn
Coup de coeur- Actes sud
- Litterature Scandinave
- 1 Février 2023
- 9782330173586
Allis Hagtorn cherche un havre de paix, une nouvelle vie loin des projecteurs. Elle pense les avoir trouvés en acceptant un poste d'aide à domicile dans un petit fjord perdu. Mais l'homme qui l'embauche est loin d'être un vieillard démuni : âgé d'une quarantaine d'années, Sigurd Bagge est un individu taciturne et mystérieux qui dit avoir besoin d'aide pour gérer sa maison pendant l'absence de son épouse. Mais à mesure que les mois passent, Allis commence à douter que sa femme ait l'intention de revenir. A-t- elle seulement existé ? D'une intensité rare, "Le Tribunal des oiseaux" est un huis-clos envoûtant dans lequel le lecteur - à l'instar des personnages - se tient en équilibre fragile entre crainte et obsession.
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Après De Pierre et d'os (200 000 lecteurs), Bérengère Cournut revient avec un nouveau roman. Avec une fantaisie qui n'appartient qu'à elle, l'autrice nous conte le destin d'une mère qui s'évapore de la maison et laisse un trio pas banal d'enfants livrés à eux-mêmes. Des contrées de l'enfance jusqu'à la découverte du grand Nord, c'est un nouveau voyage qui commence....
Odile a disparu, laissant derrière elle son mari Ferment et leurs trois enfants. Privés de la présence maternelle, Béguin, Chiffon et la jeune Zizi Cabane doivent trouver un nouvel équilibre. Mais rien ne se passe comme prévu dans la maison. Une source apparaît dans le sous-sol, et veut absolument rejoindre le ruisseau du jardin. Un drôle de vent rôde. Et tandis que tante Jeanne essaie de ramener un peu de raison là dedans, Marcel Tremble, faux grand-père surgi de nulle part, accompagne avec tendresse la folie de ces êtres abandonnés. Que vont devenir les chagrins ? Sur quelles pentes vont-ils désormais rouler ?
Après le voyage arctique de De pierre et d'os, Bérengère Cournut réussit une nouvelle fois l'invraisemblable : mêler la poésie à la prose pour dire en souriant la douleur, associer le quotidien aux rêves pour réinventer avec force un chemin de vie. -
J'étais là, un bébé parfait dans les bras, et mon corps déchiré. Dans mon orgueil comme dans mon innocence, j'ai pensé que tout s'arrêtait, alors qu'au contraire, tout commençait.
Un soir de novembre, en pyjama sur le parking de la clinique, Julia Kerninon hésite à fuir. Son premier enfant vient de naître et, malgré le bonheur apparent, elle perd pied, submergée par les doutes et la peur des contraintes. Sa vie d'avant lui revient comme un appel au large : les amours passionnels, les nuits de liberté et les vagabondages sans fin.
Dans ce récit intime, Julia Kerninon plonge au coeur des sentiments ambigus de la maternité.
Elle confie ses tempêtes intérieures : Comment être mère ? Comment rester soi ?
Elle raconte cette longue traversée jusqu'à atteindre la terre ferme, où tout se réconcilie. -
Lorsqu'elle reconnaît, sur l'écran de son téléphone, le visage de l'homme avec qui elle a eu une liaison, Lena Moss panique. Celui qui l'a presque étranglée vingt ans plus tôt est recherché par Interpol pour exactions commises sur les femmes.
Que doit-elle faire ? Se rendre au commissariat pour témoigner contre lui ou se soumettre à la peur et se taire ?
Qui était-elle au moment où elle a vécu une aventure singulière et sexuelle avec ce géant texan ? En plongeant dans le passé, Lena revisite cette relation trouble, aussi enivrante qu'effrayante, et dissèque l'ambivalence du désir.
Emmanuelle Richard, avec une écriture percutante, renverse le regard masculin et n'hésite pas à nommer les choses : le geste déplacé d'un homme sur une femme est une bombe à retardement, un regard mauvais est une flèche fichée dans le coeur. Mais elle écrit aussi la jouissance et le plaisir avec une précision sensible. -
Une ode incandescente à l'amitié.
Loin d'une civilisation qui les blesse, l'une de mal d'amour, l'autre de soins forcés, Chloé et Clara se réfugient dans le chalet de leur enfance. Elles n'ont qu'un été pour se reconstruire et se retrouver.
Rendues à l'innocence d'un monde, sans règles et sans limites, elles vont se guérir à coups de forêt, de lac, de feuilles, de feu et d'étoiles. Une amitié démesurée, comme il en existe rarement.
Dans une écriture gorgée de sève et de sensibilité, Mikella Nicol ravive, du vertige du désir à celui de l'abandon, les sentiments les plus extrêmes du passage à l'âge adulte.
« Je m'appelle Clara, je suis épuisée de chagrin. Je suis lourde de haine. ». -
Huis clos à bord du mythique train-couchette Rien ne relie les passagers montés à bord du train de nuit n° 5789. À la faveur d'un huis clos imposé, tandis qu'ils sillonnent des territoires endormis, ils sont une dizaine à nouer des liens, laissant l'intimité et la confiance naître, les mots s'échanger, et les secrets aussi. Derrière les apparences se révèlent des êtres vulnérables, victimes de maux ordinaires ou de la violence de l'époque, des voyageurs tentant d'échapper à leur solitude, leur routine ou leurs mensonges. Ils l'ignorent encore, mais à l'aube, certains auront trouvé la mort...
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Une femme explore la question du désir. Elle revisite sa vie, ses expériences sexuelles et affectives passées. Elle s'interroge. Comment devenir soi-même dans une société où les discours tout faits et les modèles prêts à penser foisonnent ? Comment parvenir à désincarcérer son désir des normes héritées qui le contraignent et l'entravent.
Une réflexion féministe qui engage à prendre son désir à mains nues pour trouver une forme de sensualité, une sexualité solaire, aussi libératrice que salvatrice.
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1984. Cléo, treize ans, de milieu modeste, se voit un jour proposer d'obtenir une bourse délivrée par une mystérieuse Fondation pour réaliser son rêve : danser. Mais c'est un piège, sexuel, monnayable, qui se referme sur elle et dans lequel elle va précipiter d'autres collégiennes.
2019. Un fichier de photos est retrouvé sur internet et suscite un appel à témoins destiné à identifier les anciennes victimes de la Fondation. Devenue danseuse de variétés, Cléo comprend que le passé est revenu la chercher, et qu'il est temps pour elle d'affronter son double fardeau de victime et de coupable.
À travers le portrait qu'en dressent ceux qui ont croisé et aimé Cléo, Lola Lafon explore, dans ce roman d'une justesse bouleversante, les systèmes de prédation et leur mécanique implacable. Avec empathie, elle dit aussi les corps sublimés et les corps souffrants, les lois du silence, l'impossibilité du pardon, et le sourire obligatoire derrière lequel sont tapies tant de douleurs. -
Ce matin de septembre 2001, alors que son couple est en plein naufrage, Hélène quitte sa maison, son mari, ses jumeaux de cinq ans, et ne laisse qu'une lettre annonçant son retour une dizaine de jours plus tard. Elle prend le train pour la campagne, où se déroule un stage de méditation. Elle part se confronter à un mode de pensée dont elle ne sait rien, où le silence est imposé telle une lente plongée en soi-même.
Sébastien, son mari, bascule dans la colère, la jalousie, le doute et l'épuisement. Journaliste à l'AFP, il lui faut pourtant continuer, tenir le rythme. En ces jours de fureur terroriste, il doit s'accommoder plus que jamais du manque d'investissement, d'analyse, de temps et de discernement de la presse.
À travers l'entrelacement des engagements intimes ou politiques de ses personnages, Frédérique Deghelt interroge ce que l'individu peut espérer trouver en lui pour tenter de voir, de penser et de dire le monde sans détours. À partir de là, tout peut advenir.
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« Elle est laide et vulgaire. Elle a la beauté qui rend les hommes méchants. Il me la faut. ».
Sabine reste sans voix lorsque ses collègues lui offrent une sex doll pour fêter son départ. La poupée insolite élit domicile chez elle et son compagnon Hans, génial metteur en scène obsédé par Titus Andronicus, la plus sanglante tragédie de Shakespeare. Au fil des jours, l'immobile invitée devient la confidente de Sabine, la muse, l'objet de tout désir, et bientôt la seule alliée contre la violence qui s'est installée au coeur d'un couple en ruines.
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«Il nous faut mener double vie dans nos vies, double sang dans nos coeurs, la joie avec la peine, le rire avec les ombres, deux chevaux dans le même attelage, chacun tirant de son côté, à folle allure. Ainsi allons-nous, cavaliers sur un chemin de neige, cherchant la bonne foulée, cherchant la pensée juste, et la beauté parfois nous brûle, comme une branche basse giflant notre visage, et la beauté parfois nous mord, comme un loup merveilleux sautant à notre gorge.» Christian Bobin.
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Gaspard fuit dans la forêt avec son chien. Il a peur, il a froid, il a faim, il court, trébuche, se cache, il est blessé. Un homme le recueille. L'enfant s'en méfie : ce Jean-le-blanc, est-ce un sorcier, un contrebandier ? En 1907, Georges Clemenceau crée les Brigades du Tigre pour en finir avec « ces hordes de pillards, de voleurs et même d'assassins, qui sont la terreur de nos campagnes ». Au mois de juin, la toute nouvelle police arrête une soixantaine de voleurs, bohémiens et déserteurs réunis sous la bannière d'un certain Capello qui terrorisait la population en se faisant appeler la Caravane à Pépère. C'est avec eux, que Gaspard, l'enfant insoumis, partira un matin sur les routes.
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Après quarante ans d'une vie confortable, sans éclat ni passion, Ella n'imaginait pas un jour changer sa destinée. Engagée comme lectrice, elle découvre un manuscrit retraçant la rencontre au XIIIe siècle du poète Rûmi avec le plus célèbre derviche du monde musulman. C'est la révélation. Transcendée par cette histoire, elle s'initie au soufisme et à la splendeur de l'amour...
Avec Soufi mon amour, Elif Shafak signe son meilleur roman.
Isabelle Vramian, Elle Traduit de l'anglais (Turquie) par Dominique Letellier