Norilsk, nord de la Sibérie. La ville la plus peuplée de cette région du globe. L'une des plus polluées de la planète. Un ancien goulag où les bâtiments soviétiques s'effondrent. On ne peut s'y rendre qu'avec l'autorisation du FSB le KGB d'aujourd'hui. Une énorme mine de nickel, tenue par des oligarques. Une population majoritairement constituée de mineurs. Espérance de vie lamentable. Deux mois par an de nuit totale. Un froid qui, l'hiver, peut atteindre 60° C.
Pas d'animaux, pas d'arbres, rien.
En résumé, la ville la plus pourrie au monde.
Pour affronter cet enfer, Caryl Férey avait sa botte secrète : La Bête.
Une plongée sombre mais attachante dans un décor à la Blade Runner version sibérienne. Les Échos.
Un voyage extrême, une parenthèse tendre et violente à la fois. Ouest France.
À lire le sourire aux lèvres, sans se prendre au sérieux. L'Express.
"La piste indienne que j'avais choisie, celle du roman, demande un temps long, des dizaines d'heures de travail "debout" avant de s'asseoir pour écrire la première page. Plusieurs obstacles s'opposaient encore à mon nouveau projet : la logistique, le financement du voyage, le service militaire". De la Nouvelle-Zélande à l'Australie en passant par l'Indonésie, la Jordanie, le Chili ou les Etats-Unis, un carnet de route très rock, l'autoportrait en noir et blanc de Caryl Férey, chantre du thriller engagé, avec qui la réalité devient fiction survoltée.
Haka, Zulu, Mapuche. Des récits percutants dont il raconte la genèse, pour la première fois, au fil des pérégrinations qui les ont vus naître.