C'est à Paris, lors d'une exposition consacrée à Picasso en 1927, que Francis Bacon prend la mesure de sa vocation de peintre.
En 1946, il part s'installer pour quatre ans sur la Côte d'Azur, à Monaco. Son séjour dans la Principauté marquera un tournant dans son art : avec sa série de « papes », il sera désormais le peintre de la figure humaine.
C'est également à Paris qu'il noue des amitiés avec nombre d'artistes et d'intellectuels, comme Giacometi ou Leiris, et qu'il connaît sa consécration en 1971 avec la rétrospective au Grand Palais. En 1975, il prend même un pied-à-terre dans le Marais.
Ce livre raconte les liens intimes de Bacon avec la France et Monaco.
Dior par Peter Lindbergh.
Un hommage du célèbre photographe à la mode.
Peter Lindbergh a photographié les ambassadrices et muses les plus exceptionnelles de Dior, dont Marion Cotillard et Charlize Theron, et a marqué les campagnes de Lady Dior et J'Adore de son empreinte inimitable. Le photographe fut l'un des plus proches collaborateurs de la maison. Ce dernier ouvrage est une création commune, originale, fidèle à l'esprit et au coeur de l'artiste.
Soixante-dix ans de l'histoire de Dior projetés dans l'effervescence de Times Square, en plein New York. Tel fut le concept à l'origine du projet de Lindbergh, une idée folle dans sa dimension et sa portée, mais qui a convaincu Dior d'autoriser exceptionnellement la sortie d'un nombre inégalé de silhouettes de leurs archives pour leur faire traverser l'Atlantique.
Le résultat est électrisant. Au milieu de la frénésie de Times Square, Alek Wek resplendit en tailleur Bar, ensemble historique qui a lancé la maison Dior en 1947. Saisies sur le vif dans les rues, les modèles Saskia de Brauw, Karen Elson ou Amber Valletta déambulent à travers la foule ou en studio, habillées de créations haute couture de Christian Dior à Maria Grazia Chiuri. En noir et blanc ou en couleurs, les images de Lindbergh mettent admirablement en valeur les détails, les lignes et la matière de chaque modèle.
Lindbergh est lui-même présent dans le moindre aspect de cet ouvrage conçu par son collaborateur et ami de longue date, Juan Gatti. Ce livre présente 165 photographies inédites, accompagnées d'une introduction de Martin Harrison. Il célèbre le lien profond entre Lindbergh et la maison Dior en réunissant plus de 100 photographies de créations, de la haute couture au prêt-à-porter, masculin et féminin, publiées à l'origine dans les magazines les plus prestigieux au monde. Un hommage éblouissant à deux piliers de la mode et de la photographie, et à leur collaboration éternelle.
C'est en 1949 que Francis Bacon trouva ce qui allait devenir désormais son thème de prédilection : le corps humain.
Ne peignant jamais d'après nature Bacon constitue et s'approprie une iconographie hétéroclite et foisonnante qu'il manipule pour en faire ses "études". Ce livre présente de nombreux "documents de travail" dont Bacon gardait jalousement le secret, mais qui faisaient partie intégrante de son processus créateur, comme cela apparaît désormais clairement. Sélectionnés parmi les milliers de pièces originales trouvées dans son atelier, incluant journaux, magazines, livres, photographies et feuilles volantes de toutes sortes, ces documents ont été minutieusement explorés et identifiés, fournissant pour la première fois une analyse exhaustive des détails des sources de l'artiste.
Ces matériaux de base ? pliés, arrachés, punaisés et maculés de peinture ? ont connu une véritable transmutation alchimique qui les a fait passer de l'état d'objets prosaïques à celui d'images nouvelles. Presque tous inédits à ce jour, ces fragments fascinants montrent la relation tactile et comme viscérale que Bacon entretenait avec ses sources, et démontre la sûreté de son oeil pour aller dénicher un stimulant visuel dans les contextes les plus inattendus.
Ses toiles sont ainsi sorties d'un dialogue permanent entre le grand art du passé et l'imagerie photographique du présent. Mais le travail de ce peintre du transitoire partageait aussi le rythme et le scintillement de son autre grande source d'inspiration : le cinéma à ses débuts. Sa fascination pour la qualité intrinsèque des supports ? la texture de la peinture, la qualité du papier journal, les techniques de reproduction des images, fixes ou animées ? jette une lumière nouvelle sur la nature des convergences de Bacon avec le XXe siècle.
La sélection unique ici rassemblée du matériel recueilli dans l'atelier de Francis Bacon, rigoureusement présenté et analysé, fournira aux amateurs de ce peintre un aperçu incomparable de la créativité de l'artiste et de ses méthodes si personnelles de travail.
An indispensable supplement to Francis Bacon: Catalogue Raisonné, uncovering valuable new information about the artist's practice.
The manner in which Bacon's paintings evolved was misunderstood during his lifetime. Since he always painted alone in his studios, there were no witnesses to the emergence of his visceral imagery. His insistence on privacy helped generate considerable speculation about his painting process, most of it erroneous.
Bacon did make one clear statement about the genesis of his paintings: 'I sketch out very roughly on the canvas with a brush, just a vague outline of something, and then I go to work ...'. Yet this fundamentally accurate summation of his technique ran counter to the received wisdom and was misunderstood or ignored.
Martin Harrison's introductory essay begins by demonstrating exactly what Bacon meant, and what he did: it will show what 'rough sketching' signified. It also deploys X-ray and infrared images that reveal under-drawing, and analyses other features that elucidate Bacon's methodology. Photographs of paintings briefly arrested at intermediate points before completion - taken by the few visitors to the studio allowed the privilege - help to explain later stages in painting process.
Sophie Pretorius's survey incorporates every one of the images that have hitherto remained unseen, illustrating the transitional states of all the paintings recorded in photographs, arranged thematically.
A reference section includes thumbnail images of all the paintings discussed here, arranged in chronological order. This is consistent with the layout of Francis Bacon: Catalogue Raisonné (2016), to which this volume may be regarded as a supplement, publishing significant new information.
on savait que francis bacon puisait son inspiration dans la photographie, les photogrammes de cinéma et l'imagerie des médias.
tour de force d'érudition spéculative, la chambre noire nous révèle comment ces matériaux nouveaux ont marqué certaines de ses toiles majeures et imprimé des tournants décisifs dans le développement de son art. martin harrison, qui a pu accéder à des documents d'archives inédits, jette un jour nouveau
sur les processus réflexifs et les méthodes de travail du peintre, dont l'oeuvre reste l'une des plus fascinantes du vingtième siècle.
il expose le travail plastique de bacon à ses influences clés (les cinéastes eisenstein ou abel gance, les maîtres de la photographie eadweard j. muybridge, etienne-jules marey, john deakin ou peter beard, les sculpteurs michel-ange ou rodin et les grands peintres grünewald, vélasquez, poussin, degas ou encore matisse) et le confronte à l'art de ses grands
contemporains (picasso, lucian freud, mark rothko, graham sutherland.
). convoquant
tantôt l'histoire du siècle, tantôt la vie secrète de l'artiste, il multiplie de pertinentes analyses - tour à tour chronologiques ou thématiques, enchevêtrant les perspectives dans l'esprit même de bacon - pour livrer des aperçus surprenants sur le génie complexe et torturé du peintre ainsi que sur l'imagerie unique de sa peinture. a l'aide de 275 illustrations, parmi lesquelles nombre d'images et de documents jusqu'alors inédits, martin harrison creuse des questions centrales pour le travail de bacon et, en réexaminant des tableaux essentiels, nous mène au coeur de la vie et de l'oeuvre de bacon, jusqu'à sa "chambre noire".
celle oú palpitent les personnages des tableaux, celle de la
caméra dont les images le nourrissent, celle des ateliers oú il trame sa vision déchirante du monde, celle de l'alcôve oú l'artiste joue sa vie amoureuse, celle enfin de sa mémoire convulsive de tout l'art occidental. martin harrison, spécialiste de premier plan dans le domaine de la peinture et de la
photographie, a déjà publié plusieurs ouvrages consacrés notamment à la peinture ou au
photojournalisme britanniques des années 1950.
A lavishly illustrated look at the sources behind the paintings of Francis Bacon.
Francis Bacon famously found inspiration in photographs, film-stills and mass-media imagery. In this new, updated edition of In Camera, Martin Harrison reveals how these sources informed some of Bacon's most important paintings and triggered decisive turning points in the artist's stylistic development.
Key influences, including the masters Velazquez, Poussin and Rodin, the photographer Eadweard Muybridge and the film director Sergei Eisenstein, are given close consideration. Bacon's work is examined in relation to the precedents set by other artists working in the tradition of making use of mechanical reproductions, including Pablo Picasso and Walter Sickert, and in the context of his contemporaries Lucian Freud, Mark Rothko, Graham Sutherland and Patrick Heron.
With the aid of over 270 illustrations, including valuable source images and documents, In Camera is a bravura accomplishment of original research, addressing important questions about Bacon's painting practice and shedding fresh light on his life and work.
The fifth volume in the acclaimed Francis Bacon Studies series, published under the aegis of The Estate of Francis Bacon
David Sylvester's Interviews with Francis Bacon remain the most consulted writing on Bacon. In this book, the fifth volume in the acclaimed Francis Bacon Studies series, Bacon's words appear in their unredacted form for the very first time. Other essays throw light on form and accident in Bacon's work, chimera and liminal entities, the psychology of the imposter and destroyed paintings.
Half of this volume, an unprecedented proportion in the 'Studies' series, is devoted to one topic: key parts of Bacon's responses in Interviews with Francis Bacon that were removed, either to maintain continuity or at Bacon's own insistence. This unpublished material will add immensely to this most frequently consulted resource and will require a reassessment of many of Bacon's statements and ideas. Maria Balaska considers the question: Where does a painting come from? She investigates forms and accidents in Bacon's work. Amanda J. Harrison studies chimera and liminal entities in Bacon's work, while Darian Leader turns our attention to the psychology of the imposter. Martin Harrison examines photographs of four paintings that Bacon later destroyed, and are reproduced here for the first time.
Neuf essais d'universitaires de renom (Rebecca Daniels, Marcel Finke, Martin Harrison...) nous donnent un nouvel éclairage sur l'oeuvre de Francis Bacon.
La suite de la série d'ouvrages publiés en collaboration avec la famille de l'artiste. L'ouvrage comprend 6 essais qui abordent l'oeuvre de l'artiste. On retrouve des photographies inédites, une étude sur ses contemporains et leurs influences, et le rapport de Bacon avec la philosophie. Enfin l'ouvrage comprend également une étude sur les peintures non retenues par Bacon, photographiées avant d'être détruites.
The first monograph on Richard Smith, a key figure in the development of British art. Richard Smith (1931-2016) was one of the most original painters of his generation, and one of the most underrated. As Barbara Rose said of Smith's major Tate Gallery retrospective in 1975, he was 'at once in and out of touch with the currents of the mainstream ... au courant and aloof at the same time.' That he latterly slipped under the radar to some extent is partly explained by his detachment from the mainstream as well as by his frequent switching of studios between England and the USA, although this helped charge his creative batteries. He is the only artist of his stature who has not been represented by a monograph, which the dazzling presentation of images in Richard Smith: Artworks now fulfils. It has been produced with the generous collaboration of the Richard Smith Foundation. Richard Smith: Artworks traces Smith's entire career, from the breakthrough lyrical abstraction of the early Pop-inflected paintings, through the radical shaped canvases and three-dimensional works that he produced in the 1960s, to the 'Kite' works beginning in 1972 and, eventually, his return to the flat canvas. As a Senior Curator at Tate, Dr Chris Stephens knew Smith well, and he contributes a wide-ranging introduction to Smith's art and life. Prof David Alan Mellor investigates and explains the Anglo-American cultural contexts that drove Smith's art, while Alex Massouras's two themed essays, 'Young and British' and 'From Motion Pictures to Flight', explore Smith's originality from fresh perspectives. The book is completed with an Afterword by its editor, Martin Harrison.
