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paul louis roubert
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Photographica n.10 : Bientôt 200 ans : La photographie inventée
Eléonore Challine, Paul-Louis Roubert
- Editions De La Sorbonne
- Photographica
- 8 Mai 2025
- 9791035110291
La plus ancienne photographie connue conservée au monde est Le point de vue du Gras de Nicéphore Niépce, redécouverte en Grande-Bretagne en 1952 par un couple de collectionneurs, Helmut et Alison Gernsheim, qui l'ont datée des années 1826-1827. Aussi est-ce en 2026-2027 que la photographie devrait fêter son bicentenaire.
Cet anniversaire ne sera pas celui de sa divulgation publique mais celui de la « première photographie » produite et conservée jusqu'à nous. À cette occasion, ce dossier de Photographica propose des pistes de réflexion tant sur les récits et les personnages liés aux origines que sur la mise en place de l'historiographie du médium, avec une attention particulière portée à la question des sources historiques. Les articles de ce numéro permettent de « relire » la première photographie de Niépce, en s'intéressant non seulement à l'inventeur et à son frère, longtemps mis en retrait dans l'histoire de la photographie, mais aussi à l'analyse précise de l'image elle-même. Un autre récit, celui de Hercule Florence, tenu pour être l'inventeur de la photographie au Brésil, ouvre à d'autres manières encore de réfléchir aux débuts de ce médium, offrant ainsi un pendant décentré au récit européen de ses origines. Grâce à un article sur Walter Benjamin et sa « Petite Histoire de la photographie » ou à une traduction inédite d'un texte d'Heinrich Schwarz, il sera possible de se pencher sur la manière dont l'histoire de la photographie s'est construite au fil du temps. -
Photographica n.8 : Prix, coût, valeur : Pour une histoire économique de la photographie
Eléonore Challine, Paul-Louis Roubert
- Editions De La Sorbonne
- Photographica
- 16 Mai 2024
- 9791035109318
La question du prix, du coût ou de la valeur de la photographie permet d'expliquer parfois la généralisation de certaines techniques plutôt que d'autres, le développement ou, au contraire, les freins présents à leurs usages dans tels ou tels cercles sociaux. Cependant, les rapports complexes qui s'établissent entre les évaluations quantitatives (le prix par rapport au coût) et qualitatives (la valeur) des images photographiques sont rarement confrontés. Comment se déterminent ces différentes échelles ? Quel est le prix de la photographie et de sa pratique ? Quels sont les coûts de sa généralisation, voire de sa valorisation ?
En tentant de quantifier et de comprendre les fluctuations qui affectent, conditionnent et relient ces variations dans le champ de la photographie, il s'agit d'essayer de dépasser l'opposition entre valeur d'usage et valeur d'échange. Ce numéro de Photographica s'interroge ainsi sur les systèmes de valeurs attachés à l'objet photographique, à sa production, sa circulation et sa patrimonialisation, qui permettent d'en esquisser une histoire économique, et donc sociale. -
Photographica n.3 : histoires-monde de la photographie
Eléonore Challine, Paul-Louis Roubert
- Editions De La Sorbonne
- Photographica
- 18 Novembre 2021
- 9791035106614
Troisième numéro de la revue Photographica, «Histoires-monde de la photographie» présente un dossier dédié aux réseaux de circulation et à la géographie de l'histoire du médium, en s'intéressant tout particulièrement à ce que l'on a souvent appelé les «autres histoires de la photographie», c'est-à-dire ici en dehors de l'Europe et de l'Amérique du Nord. Quelles histoires mondiales / mondialisées pour le phénomène photographique ? En quoi des micro-histoires connectées ou des enquêtes à l'échelle d'un photographe, d'une ville, d'une publication, et donc à une échelle réduite, peuvent «faire monde» et permettre de mieux connaître la production et les circulations des photographies en dehors mais aussi en lien avec les zones géographiques plus repérées de l'histoire du médium ? Avec ces interrogations méthodologiques et historiographiques en toile de fond, ce numéro propose plusieurs études de cas révélatrices de ces questions : un article de Margaux Lavernhe sur le photographe ghanéen James Barnor et les transferts technologiques de la photographie couleur, un texte d'Annabelle Lacour sur les pratiques photographiques des souverains dans l'Asie de la fin du XIXe siècle, un essai d'histoire spatialisée d'Alexandra de Heering sur les studios de la ville indienne de Coimbatore, ou encore un article d'Ecce Zerman sur la circulation d'un modèle photographique dans la presse illustrée de l'Empire Ottoman. La traduction depuis l'anglais d'un texte fondateur de l'anthropologue Deborah Poole sur l'économie des images, une page sur un portrait de l'impératrice chinoise Cixi, ainsi qu'une rubrique source consacrée à la revue Camera Obscura et un entretien avec Nicole Starosielski, historienne porteuse d'un projet sur l'histoire des réseaux et câbles sous-marins, viendront compléter ce dossier thématique.
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Photographica n.1 : patrimoines photographiques, matière de l'Histoire
Eléonore Challine, Paul-Louis Roubert
- Editions De La Sorbonne
- Photographica
- 8 Octobre 2020
- 9791035105686
Patrimoines incertains. Photographie et récits familiaux dans la France du XIXe siècle Manuel Charpy / "Attraction- Répulsion". Histoire de la patrimonialisation des collections photographiques Dejerine Alice Aigrain / Les archives discrètes. Entrevoir la pratique photographique au Muséum national d'histoire naturelle Lisa Lafontaine / L'Afrique de l'Ouest dans les tiroirs. Documentation scientifique et photographie coloniale à la photothèque de l'IFAN (Dakar) Anaïs Mauuarin / Un patrimoine visuel sous le communisme. La photographie amateur et sociale du président tchécoslovaque Antonin Zapotocky Fedora Parkmann / "Faut-il tout garder ?" Patrimoine et archives photographiques Marie-Ève Bouillon.
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Photographica n.7 : Le cinéma par ses photographies
Eléonore Challine, Christophe Gauthier, Priska Morrissey, Paul-Louis Roubert, Dimitri Vezyroglou
- Editions De La Sorbonne
- Photographica
- 9 Novembre 2023
- 9791035109042
Ce numéro de Photographica explore la production aussi massive que peu étudiée de photographies dans la promotion, la critique et l'écriture du cinéma : photographies de plateaux, de tournage, de promotion, photographies de travail, d'archives, de documentation ou photogrammes. Souvent opposés puisque la photographie est une image fixe et que le cinéma repose sur le principe de l'image en mouvement, quels rôles endossent les photographies lorsqu'elles viennent représenter le cinéma dans des situations où celui-ci ne peut être projeté : presse cinématographique et artistique, histoires du cinéma, expositions, vitrines ou devantures des salles, ciné-romans, cartes à collectionner et magazines grand public, etc. Succédané ou mise en scène du cinéma, qu'est-ce exactement que cette « photographie de cinéma » qui prend de multiples visages ? Avec une chronologie allant des origines à la fin des années 1960, les auteurs et autrices enquêtent sur l'histoire de la production et des usages de ces images destinées à figurer, illustrer, publier et écrire le cinéma, sondant ainsi le cinéma par ses photographies.
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Photographica n.2 : hors les murs : photographes et studios mobiles
Eléonore Challine, Paul-Louis Roubert
- Editions De La Sorbonne
- Photographica
- 15 Avril 2021
- 9791035106195
Centré autour d'un dossier thématique, ce numéro aborde l'histoire des photographes ambulants et de leurs pratiques, ainsi que celle du matériel lié à ces circulations, aux XIXe et XXe siècles. Si les ateliers et studios sédentaires ont fait l'objet de recherches historiques et d'expositions, la mobilité des photographes professionnels hors du studio a été moins explorée.
À travers cinq articles de fond, ce numéro propose plusieurs études qui font émerger une histoire matérielle et visuelle des opérateurs itinérants : on y trouvera ainsi par exemple un essai sur les photographes allemands en Suède dans les années 1840-1850, l'étude d'une femme photographe itinérante dans la France du XIXe siècle, une réflexion sur le matériel photographique des explorateurs, un texte sur les photographes parisiens du dehors, ou encore un article sur la querelle des photo-filmeurs dans l'après-guerre.
Éclairages complémentaires, la rubrique "source" traite ici des brevets d'inventeurs liés à la photographie portative, tandis qu'un entretien avec le cinéaste Hu Wei vient creuser la contemporanéité de ces pratiques. En varia, on pourra suivre l'histoire d'un modèle photographié par Man Ray et Picasso, et dont l'histoire est aujourd'hui redécouverte.
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Photographica n.6 : Photographie et modèles : le nu et ses histoires.
Eléonore Challine, Colette Morel, Paul-Louis Roubert
- Editions De La Sorbonne
- Photographica
- 27 Avril 2023
- 9791035108724
La photographie de nu, comme genre structurant de l'histoire de la photographie et de l'établissement de son marché, est analysée dans l'historiographie de la photographie artistique depuis les années 1990. Ce numéro de Photographica souhaite aborder la question de la photographie de nu du point de vue des modèles eux-mêmes. Dans une approche décentrée de la photographie, en considérant les modèles comme autant de co-producteurs et co-productrices volontaires ou involontaires, les articles publiés éclairent les vies, les parcours et les statuts parfois hybrides de ces modèles à travers l'histoire de la photographie en interrogeant ces positions relatives de muse, épouse ou de comédienne, participantes ou non d'une renommée qui bénéficie parfois d'une toute autre histoire. Ce numéro intitulé Photographie et modèles : le nu et ses histoires voudrait ainsi étendre l'histoire de la photographie à celle de ces modèles comme autant d'acteurs et d'actrices majeures d'une iconographie symbole de la transformation de l'image des corps, majoritairement féminins, en marchandise.
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Photographica no 11 : Aveugler pour voir : flashs et révélations
Eliane De Larminat, Daniel Foliard, Paul-Louis Roubert, Eléonore Challine
- Editions De La Sorbonne
- Photographica
- 13 Novembre 2025
- 9791035110833
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en 1839, l'annonce de l'invention de la photographie sous l'aspect du daguerréotype est un événement majeur qui place la société au coeur d'une ère nouvelle pour l'art : une image synonyme de précision, de vérité et d'invulnérabilité met en crise tout un pan de la représentation fondée sur la figuration et l'imitation des formes du visible.
des portraits ou scènes de genre dus à des artistes tels que meissonier jettent le trouble quant à l'utilisation d'un outil que la critique n'acceptera jamais mieux que maintenu dans le rôle de la " petite maîtresse " (selon baudelaire, en 1855) ou dans celui de " l'humble servante " (selon gautier, en 1857). durant deux décennies on assiste à des polémiques oú sont entraînés critiques et théoriciens - gautier, baudelaire, janin, delécluze, töpffer.
- mais aussi peintres et sculpteurs - ingres, clésinger, delacroix, meissonier, courbet, gérôme. au-delà de la suspicion entretenue à l'égard de certaines oeuvres présentées beaux-arts, la critique d'art est confrontée à la crainte de voir s'imposer auprès des artistes et du public le modèle de création mécanique véhiculé par le daguerréotype. ainsi, à partir de 1839, se pose la question de l'évaluation d'un art contemporain de la photographie : la menace qui se profile ne tient pas tant à l'assimilation de la photographie à l'art par une élite, qu'à celle de l'art à la photographie par le public.
ce livre retrace la naissance d'un affrontement entre une image jugée sans qualités et un art dès lors contraint à se redéfinir.
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Claude Nori, un flirt photographique
Franck Landron, Paul-Louis Roubert
- Editions De L'Oeil
- 12 Novembre 2013
- 9782351371534
Claude Nori est le photographe du bonheur. Il immortalise les instants de sa vie, les femmes qu'il croise pour un instant, ou pour la vie. Il ne cherche pas à faire des photos, il les fait. Flirt photographique, à l'image des vacances à l'italienne. éditeur rebelle, il crée les éditions Contrejour en 1975, et devient une référence en signant les premiers livres de Jeanloup Sieff, Bernard Plossu, Sebastiao Salgado, Guy Le Querrec, Pierre et Gilles, Luc Choquer..., et en publiant les plus belles monographies de photographes classiques (Willy Ronis, Robert Doisneau, Edouard Boubat). Ce livre-DVD de la collection "Photo graph(i)es" contient une sélection de ses photograhies, un texte de Paul-Louis Roubert et un documentaire de 52 minutes de Franck Landron.
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Paysages de marche
Pierre Wat, Nicolas Wanlin, Paul-Louis Roubert, Thomas Schlesser
- Éditions Snoeck
- Beaux Arts
- 10 Juillet 2025
- 9789461619396
Le musée départemental Gustave Courbet organise une exposition intitulée « Paysages de marche », bénéficiant du partenariat avec l'Etablissement public du musée d'Orsay - Valery Giscard d'Estaing. L'exposition se déroulera du 28 juin au 19 octobre 2025. « L'artiste doit voyager à pied », affirme Pierre-Henri de Valenciennes en 1799. C'est même, selon lui, la condition de la peinture de paysage. C'est ce lien entre paysage et marche à pied, magistralement illustré par Courbet dans son fameux La Rencontre ou Bonjour Monsieur Courbet (1855), qui se concrétise notamment au XIXème siècle par la pratique de la peinture en plein air, sur le motif, que nous nous proposons de mettre au jour ici. Il s'agira, par les différentes sections de cette exposition, de distinguer les différentes modalités de cette relation et, partant, les conséquences de celle-ci dans la forme même des paysages. L'exposition s'ouvrira par un double prologue, destiné à montrer en quoi cette pratique pédestre du paysage. Prologue 1 : « L'artiste doit voyager à pied ». Valenciennes s'inscrit de façon revendiquée dans le sillage de Rousseau qui, dans L'Émile, revendique la marche comme exercice philosophique, propice à la connaissance et à la pensée. Prologue 2 : L'errance volontaire. Figures du Wanderer. C'est la tradition romantique, qui associe la marche non à la connaissance rationnelle, mais à une expérience initiatique de la perte, dans laquelle on atteint une autre relation au monde, sans appropriation. En parallèle à cette exposition qui se déroulera au musée départemental Eva Jospin une carte blanche à l'atelier Gustave Courbet (Ornans). Ainsi, les oeuvres de cette artiste feront l'objet d'un feuillet à part au sein du catalogue. La nature rêvée d'Eva Jospin entrera en dialogue avec l'expérience réelle de la nature des artistes marcheurs.