« Il y a une bête au Tibet que je poursuis depuis six ans, dit Munier.
Elle vit sur les plateaux. Il faut de longues approches pour l'apercevoir.
J'y retourne cet hiver, viens avec moi.
- Qui est-ce ?
- La panthère des neiges, dit-il.
- Je pensais qu'elle avait disparu, dis-je.
- C'est ce qu'elle fait croire. »
Album d'images de batiments abandonnés à travers le monde. Une sélection des meilleures photos de la célébre série Abandonned places. Fascinant et surprenant. Finition luxe sous toile de lin.
Ernest Pignon-Ernest est né à Nice en 1942. Depuis 1966, il fait de la rue le lieu même d'un art éphémère qui en exalte la mémoire, les évènements ou les mythes. Il a ainsi préfiguré nombre d'expériences artistiques sollicitant l'espace du dehors.
Par la facture puissante, comme intemporelle, de ses images et l'acuité de leur inscription dans le réel (choix signifiant des sites et du moment), les interventions d'Ernest Pignon-Ernest métamorphosent les lieux en espaces plastiques, poétiques, fictionnels, réminiscents, jusqu'à faire de ces lieux et du temps l'oeuvre même.
Du Chili à Soweto, d'Alger à Naples, de Charleville à Paris, la confrontation des drames de notre temps comme l'exploration de destins individuels en rupture de norme ou de mythe à raviver font prendre à l'artiste un risque chaque fois inédit, celui-là même qui hantait Rimbaud quand il s'acharnait à trouver le lieu et la formule.
Cet ouvrage invite à un retour sur l'ensemble de l'oeuvre, tout en mettant l'accent sur les interventions récentes de l'artiste, de la restitution des extases des grandes mystiques (2008) aux évocations des fantômes de la prison Saint-Paul à Lyon (2012), en passant par un parcours sur les traces du poète palestinien Mahmoud Darwich à Ramallah (2009).
Il s'agit du troisième volume de la série à succès consacrée à l'histoire culturelle des animaux, dans lequel, à travers 80 illustrations et un plan la fois chronologique et thématique, Michel Pastoureau retrace l'histoire symbolique, littéraire, lexicale et artistique d'un animal, en l'occurrence ici celle du corbeau, qui tout à la fois intrigue, fascine ou terrifie. Oiseau noir, célébré par toutes les mythologies, le corbeau européen ne cesse de se dévaloriser au fil des siècles. Si l'Antiquité gréco-romaine loue sa sagesse, son intelligence, sa mémoire, le christianisme médiéval à sa suite le rejette violemment : c'est un oiseau impie qui occupe une place de choix dans le bestiaire du Diable, symbolisant l'incarnation du démon et de toutes les forces du mal. À l'époque moderne, la symbolique du corbeau continue de se dévaloriser, comme l'attestent les fables, les proverbes, les faits de langue et de lexique. Il reste un animal au cri lugubre, un oiseau noir de mauvais augure et devient même, dans un sens figuré, un dénonciateur, un auteur de lettres anonymes. On en a peur car il a partie liée avec l'hiver, la désolation et la mort. De nos jours, cependant, le corbeau semble prendre sa revanche : les enquêtes les plus récentes sur l'intelligence animale montrent que non seulement il est le plus sagace de tous les oiseaux mais qu'il est probablement aussi le plus intelligent de tous.
Les femmes et la lecture dans l'art occidental « Les livres ne sont pas des objets comme les autres pour les femmes ; depuis l'aube du christianisme jusqu'à aujourd'hui, entre nous et eux, circule un courant chaud, une affinité secrète, une relation étrange et singulière tissée d'interdits, d'appropriations, de réincorporations. » Laure Adler L'histoire de la lecture féminine se reflète dans la peinture et la photographie. Les artistes de toutes les époques ont représenté des femmes en train de lire. Pourtant, il aura fallu des siècles avant qu'il soit accordé aux femmes de lire à leur guise.
Ce qui leur incombait d'abord, c'était de broder, de prier, de s'occuper des enfants et de cuisiner. Dès l'instant où elles envisagent la lecture comme une possibilité de troquer l'étroitesse du monde domestique contre l'espace illimité de la pensée, de l'imagination, mais aussi du savoir, les femmes deviennent dangereuses. En lisant, elles s'approprient des connaissances et des expériences auxquelles la société ne les avait pas prédestinées. C'est ce chapitre captivant de l'histoire de la lecture féminine que Laure Adler et Stefan Bollmann explorent, avec un soin particulier du détail. Le fil de l'analyse conduit du Moyen Âge au temps présent, en s'attachant plus spécialement à certaines oeuvres de Rembrandt, Vermeer, mais aussi Manet, Matisse ou Hopper, jusqu'à la fameuse photographie d'Eve Arnold montrant Marilyn Monroe en train de lire Ulysse de James Joyce.
De courts textes de commentaire accompagnent ce choix de peintures, de dessins et de photographies.
Traduit en plus de 30 langues et publié en divers formats et éditions, Histoire de l'art est l'un des livres sur l'art les plus connus et un best-seller mondial, avec plus de 8 millions d'exemplaires vendus. Dans ce chef-d'oeuvre de clarté et de concision, l'auteur nous livre une introduction parfaite à l'ensemble du sujet, des peintures rupestres à l'art d'aujourd'hui. Cette édition de luxe va confirmer le succès de ce titre auprès des amateurs d'art et devenir un ouvrage de référence pour les générations futures.
- Dans le monde de l'art, Ernst Gombrich jouit d'une popularité incontestée, auprès des spécialistes comme du grand public. Né à Vienne, il s'installe à Londres en 1936 pour travailler au Warburg Institute, dont il sera le directeur de 1959 jusqu'à sa retraite en 1976. Il a obtenu de nombreuses distinctions internationales, dont un titre de noblesse et l'Ordre du Mérite, et s'est vu décerner les prestigieux prix Goethe, Hegel et Erasmus.
Une édition de luxe de l'ouvrage d'histoire de l'art qui fait autorité dans le monde entier, écrit par l'un des plus éminents historiens d'art du xxe siècle.
- Présentée sous coffret, cette élégante édition pleine toile rend un vibrant hommage au texte classique d'Ernst Gombrich.
- Best-seller mondial depuis un demi-siècle, traduit en plus de 30 langues et vendu à plus de 8 millions d'exemplaires.
- Présente l'histoire de l'art comme « un enchaînement ininterrompu de traditions vivantes qui relie l'art de notre temps à celui de l'âge des pyramides. » - Le cadeau idéal pour les collectionneurs et les amateurs d'art ainsi que pour les millions d'étudiants en arts plastiques qui ont connu l'édition originale.
Janvier 1969. Lorsque les Beatles se réunissent pour enregistrer leur nouvel album, Get Back, ils sont dans une période de transition et de doute : George Harrison rentre de New York où il a travaillé main dans la main avec Bob Dylan, Paul McCartney est dans son histoire d'amour naissante avec Linda Eastman, John Lennon est inséparable de Yoko Ono, sa partenaire à la ville comme à la scène. L'enregistrement de « L'Album blanc », en 1968, a divisé le groupe, et la disparition de leur mentor à tous, « M. Epstein », a laissé un grand vide. Pourtant, c'est dans cette atmosphère étrange, tandis qu'ils repartent à la source de leur art, que les Beatles vont composer quelques-unes des leurs plus belles chansons, cultes dès leur sortie. Pendant un mois, Michael Lindsay-Hogg enregistre les sessions studio des Beatles, de Twickenham à Savile Row, en vue d'une émission spéciale en mondovision et d'un live, qui sera le mythique concert sur le toit, au sommet de l'immeuble d'Apple Corps. Le montage qui a été fait de ses prises de vues dans le documentaire Let it be, sorti après la scission du groupe en avril 1970, mettait volontairement l'accent sur l'aspect dépressif, chaotique, du processus créatif. Or, c'est justement ce que ce livre et le documentaire qui l'accompagne vient nuancer, sinon de contredire, comme l'écrit Peter Jackson dans sa préface : « La véritable essence des séances de Get Back est contenue dans ces pages : il suffit de compter le nombre de fois où la mention «rires» est indiquée entre parenthèses. » Hanif Kureishi, renchérit : « Le résultat de toutes ces blagues, de ce travail incessant et de ces disputes, c'est un final fabuleux. La séance live sur le toit de l'immeuble qui se déroule à la fin du mois de janvier 1969, et en février de la même année, les Beatles qui se mettent allègrement à travailler à ce chef-d'oeuvre qui se révélera être Abbey Road. » Grâce à ces archives enfin restaurées et révélées au grand public, tous les fans des Fab Four ont le privilège d'entrer en studio pour assister aux premiers brouillons, aux erreurs, à la dérive de chacun et aux digressions de tous, à l'ennui, à l'excitation, au brouillage joyeux et aux percées soudaines... D'assister au crépuscule superbe de leurs idoles.
Ce livre met à l'honneur le fleuron des collections de la BnF, de l'Antiquité à nos jours. À travers cent pièces maîtresses, il offre un panorama de la richesse et de la diversité des oeuvres conservées : objets antiques, estampes, peintures, cartes et plans, manuscrits, livres rares, photographies...
Après une introduction retraçant l'histoire des collections de la Bibliothèque, le lecteur aura l'occasion d'admirer, au fil de pages magnifiquement illustrées, les oeuvres d'exception qu'elle conserve, suivant un ordre chronologique : des objets archéologiques, comme la collection de vases grecs du duc de Luynes, la patère de Rennes ou le trésor de Berthouville ; des dessins et estampes, de Rembrandt à Dürer ; les célèbres globes de Coronelli ; des objets provenant des trésors d'église (trône de Dagobert, Grand camée de France...) ; de précieux manuscrits tels que les Grandes Heures d'Anne de Bretagne ou encore le Psautier de saint Louis et de Blanche de Castille, sans oublier les fonds d'écrivains (Victor Hugo, Marcel Proust...) ; les trésors de la musique, tels les autographes du Don Giovanni de Mozart, de l'Appassionata de Beethoven et de Carmen de Bizet ; et les icônes de la photographie ancienne et contemporaine (Nadar, Man Ray, Henri Cartier-Bresson, Robert Capa...).
Au-delà de ce choix d'oeuvres exceptionnelles, l'ouvrage permet de parcourir, à partir des collections de la BnF, l'histoire intellectuelle, littéraire et artistique, de l'Antiquité au XXIe siècle.
C'est en 1946 que paraît en France Le Petit Prince, deux ans après la disparition de son auteur, Antoine de Saint-Exupéry. Depuis, ce conte philosophique aux illustrations emblématiques a fait le tour du monde, invitant les lecteurs à engager une réflexion profonde sur l'amitié, l'amour et le sens de la vie.Pour accompagner ce texte myrhique, à l'occasion du 75? anniversaire de la publication française, plus de 30 auteurs de bande dessinée rendent hommage au personnage le plus célèbre de la littérature. Parmi ces grandss artistes:Florence Cestac, Milo Manara, Moebius, Hugo Pratt, Albert Uderzo... Ils nous livrent leur propre interprétation du petit prince et témoignent de leur affection pour l'oeuvre de Saint-Exupéry, à l'image du dessinateur Joann Sfar, dont le parcours a été particulièrement marqué par ce récit. Dans un long entretien, ce dernier raconte ainsi comment, plusieurs décennies après Saint-Exupéry, il s'est emparé de son héros iconique pour en offrir une version personnelle d'une grande sensibilité.
François Truffaut, l'un des visages les plus célèbres de la Nouvelle Vague, le père d'Antoine Doinel, «l'homme qui aimait les actrices»...Disparu à l'âge de cinquante-deux ans, le cinéaste a laissé une oeuvre d'une diversité remarquable, dans laquelle, pourtant, certains thèmes comme l'amour ou l'enfance réapparaissent de façon récurrente.Des Quatre Cents Coups au Dernier Métro en passant par Jules et Jim ou La Nuit américaine, il a fait tourner les plus grands - Moreau, Deneuve, Ardant, Léaud bien sûr, Belmondo, Depardieu ou encore Trintignant, pour n'en citer que quelques-uns.Ses réalisations sont émaillées de repères autobiographiques. Ainsi, en nous racontant l'histoire de chacun de ses vingt-cinq films, Christine Masson et Laurent Delmas nous parlent-ils aussi de l'homme François Truffaut, faisant un lien permanent entre sa vie et son oeuvre.Cet ouvrage richement illustré est préfacé par Arnaud Desplechin qui, dans un texte d'une rare sensibilité, rend un magnifique hommage au réalisateur.
De quoi un musée est-il fait? De ses collections. L'exposition «Toute une histoire! Les collections du musée de l'Armée» nous dévoile une histoire foisonnante, souvent méconnue, parfois inattendue.Ces collections n'ont cessé de se développer:d'une diversité chronologique, géographique et typologique exceptionnelle, elles comptent présentement près de 500000 objets! Elles ont crû, au fil de l'histoire militaire, mondiale et mouvementée, de la France, selon les modes d'acquisition les plus variés:dons, cessions, achats, legs, dations, préemptions, commandes...Installé dans le cadre prestigieux de l'Hôtel des Invalides, chargé de préserver le tombeau de Napoléon Ier, le musée de l'Armée, créé en 1905, travaille aujourd'hui aux collections de demain. Fort de son projet d'extension et de modernisation MINERVE, il mène une ambitieuse politique d'acquisition d'objets, afin de mieux saisir un monde de guerres en constante évolution.Venez à la rencontre de ces collections qui, tout en contrastes mais aussi en dialogues, nous livrent une autre manière de voir notre histoire et notre actualité.
Avec l'enthousiasme, l'audace et l'érudition qu'on lui connaît, Daniel Arasse nous invite à une traversée de l'histoire de la peinture sur six siècles, depuis l'invention de la perspective jusqu'à la disparition de la figure.
Évoquant de grandes problématiques (la perspective, l'Annonciation, le statut du détail, les heurs et malheurs de l'anachronisme, la restauration et les conditions de visibilité et d'exposition), mais aussi des peintres ou des tableaux précis, il fait revivre avec intelligence et ferveur plusieurs moments clés, comme Léonard de Vinci, Michel-Ange, le maniérisme, ou encore Vermeer, Ingres, Manet. Son analyse se nourrit constamment d'exemples concrets dans un ensemble qui s'achève par certains aspects de l'art contemporain.
Daniel Arasse inspire ainsi le goût de voir ou de revoir de grands moments de la peinture, dont il propose une lecture subtile et ouverte. Par l'effet du don et de la générosité, la voix suscite le désir de voir et revoir mieux, elle nous surprend, nous réveille et nous entraîne dans un véritable enchantement de l'intelligence qui n'est jamais dépourvu d'humour.
Ce livre est la transcription des 25 émissions proposées par l'auteur sur France Culture pendant l'été 2003, et devenues aussitôt une série culte. Elles sont ici restituées sous forme de CD-MP3, avec une transcription écrite et un cahier de 45 illustrations en couleurs.
"Je veux dessiner le dedans que je sens tellement, la vie fait tant d'effets !" Anouk Grinberg dévisage. Elle observe son entourage et dessine. A travers ses dessins surgissent des émotions enfouies, faisant du s pectateur le témoin de son propre étonnement.
Cet ouvrage est le premier consacré à l'oeuvre plastique d'Anouk Grinberg. Réunissant près de 200 oeuvres, encres, pastels, gouaches, broderies..., il révèle l'univers à la fois puissant, sensible, poétique et complexe d'une artiste aux multiples talents.
«Cru. Parfois, sur la grille, seul un tableau respire, c'est Un atelier aux Batignolles de Fantin-Latour, et c'est fou de le voir ainsi, sans l'ennoblissement de la salle d'exposition, sans la mise en scène, l'éclairage, la distance, sans les voisins adéquats. La réalité de la toile y est plus puissante, sa surface plus présente, sa matière plus tangible. Comme si l'oeuvre était nue. Tout me paraît plus concret dans les réserves. Âpre et cru.»Maylis de KerangalInvités par le musée d'Orsay à revisiter ses collections, Maylis de Kerangal et Jean-Philippe Delhomme ont eu l'occasion d'arpenter les réserves de l'institution, lieu secret où sont conservées les oeuvres quand elles ne sont pas visibles du public.De leurs visites communes est né ce livre où les peintures de Jean-Philippe Delhomme font écho à un texte inédit de Maylis de Kerangal, témoignages de leurs impressions devant ces oeuvres en attente.
Poésie de coeur et poésie de cour, cette anthologie célèbre les quatre siècles fondateurs de la poésie française, du x??? au x?? siècle, de Guillaume IX d'Aquitaine à François Villon en passant par la comtesse de Die, Ruteboeuf, Christine de Pizan ou encore Charles d'Orléans.
« On doit au Moyen Âge, écrit Michel Zink dans sa préface, d'avoir tissé le lien indissoluble entre la poésie et l'amour. » Le soupirant rend hommage à sa dame par un poème parfait, stylisé et achevé, il transcende son amour par l'écriture. Ce faisant, ce Moyen Âge poétique invente l'amour courtois. Amants souffrant du mal d'amour, dames lointaines et messagers confidents contribuent à transformer les relations amoureuses à travers l'Europe et marquent durablement l'imaginaire de notre civilisation.
Troubadours et trouvères choisirent de composer dans leur langue maternelle, en langue d'oc et en langue d'oïl. Ils offrent ainsi leurs lettres de noblesse à une lyrique en langue vulgaire, c'est la naissance de la poésie moderne. Chaque poème est publié dans sa traduction en français moderne et dans sa version originale.
Une liberté d'esprit et un appétit de vivre saisissants émanent de cette production poétique. Par son humanité, sa tendresse et son humour, cette célébration de l'amour, de la vie et de la nature nous touche et nous inspire.
Si le gothique flamboyant des XIV? au XV? siècle évoque la monumentalité des cathédrales, il fait éclore des trésors d'art d'un tout autre genre, moins ostensibles, mais tout aussi sublimes : les peintures de manuscrits. Objet rare et recherché avec ses peintures magistrales, ses lettrines rehaussées d'or, ses reliures en ivoire, en or ou en velours, le manuscrit enluminé sort du strict cadre clérical.
Épris de luxe et d'éclat, princes et riches mécènes passent des commandes fastueuses, comme le Livre du Coeur d'Amour épris de Barthélemy d'Eyck, ou encore Les très riches heures du duc de Berry. Les artistes rivalisent de minutie et de délicatesse dans le rendu de la lumière, des proportions ou des perspectives qui annoncent déjà la Renaissance.
Ces trésors méconnus, conservés à cause de leur fragilité dans les fonds des bibliothèques et musées, sont ici dévoilés. Notre publication crée, à partir d'une sélection de 200 miniatures, de véritables tableaux, reproduits en de puissantes pleines pages. Un spectacle exceptionnel !
L'historien et théoricien de l'art D. Arasse envisage le rôle que jouent les détails des tableaux et leurs statuts dans la peinture européenne des débuts de la Renaissance à la fin de l'impressionnisme.
Encouragée dans la voie du stylisme par Paul Poiret, la créatrice de mode Elsa Schiaparelli (1890-1937) se fait connaître en France et aux Etats-Unis à partir de 1927 par ses collections de chandails à motifs de trompe-l'oeil. Elle installe sa maison de couture place Vendôme en 1935 et fréquente l'avant-garde artistique, notamment les surréalistes, avec lesquels elle collabore étroitement jusqu'à la fermeture de sa maison en 1953. Ce livre est le catalogue de l'exposition présentée au musée des Arts décoratifs à Paris du 30 juin 2022 au 23 janvier 2023. Il invite à redécouvrir la figure essentielle de la mode de l'entre-deux-guerres qu'est Elsa Schiaparelli. Il met en valeur sa position de femme artiste et ses collaborations avec Dali, Man Ray, Cocteau, Bérard et Leonor Fini (qui a dessiné le flacon de son fameux parfum, "Shocking"). Les pièces majeures de la collection du musée des Arts décoratifs, vêtements et accessoires, sont photographiés par Valérie Belin à qui une commande spéciale a été passée pour ce livre.
La première partie chronologique est un retour sur le parcours des Beatles, depuis la formation du groupe à la fin des années 1950 (Quarrymen) jusqu'à la séparation au printemps 1970.
La deuxième partie intitulée « Une oeuvre et des hommes » et classée par ordre alphabétique, est consacrée au monde des Beatles : les Beatles eux-mêmes et leurs proches (parents, femmes, enfants, producteurs, ingénieurs du son, musiciens, directeurs artistiques, cinéastes, intellectuels, etc.). On retrouve également les 211 chansons du groupe enregistrées sur les 13 albums, avec pour chacune des analyses, anecdotes diverses, classements dans les hit-parades, les instruments utilisés. Les thèmes majeurs de leurs chansons (amour, politique/actualité, Inde, drogue, etc.) sont évoqués, de même que les interprètes qui ont repris une ou plusieurs de leurs chansons. Mais aussi les personnages nommés dans les chansons des Beatles : Eleanor Rigby, Bungalow Bill, Dr Robert, Lady Madonna, Lovely Rita, Blue Meanies, etc.
La troisième partie « Lieux cultes et Beatles maniacs » concerne tous les lieux qui ont un rapport avec les Beatles. La ville de Liverpool : les clubs (Jacaranda, Cavern, etc.), les rues et les quartiers incontournables (Matthew Street, Strawberry Field, Penny Lane, etc.). La ville de Londres : clubs, maison de disques (EMI), Apple Boutique. Les salles de concert : Olympia (Paris), Shea Stadium (New York), Candlestick Park (San Francisco).
La dernière partie « L'aventure continue » revient sur les Beatles après la séparation.
Photographe talentueux, reporter assidu et le plus publié dans le magazine Vu, célèbre pour ses mises en pages et images avant-gardistes, Gaston Paris (1905-1964) reste étonnement l'un des oubliés de l'histoire de la photographie. Ses images figurent, dans toute la presse de l'époque, aux côtés de celles de Laure Albin-Guillot, Germaine Krull, ou encore André Kertész. Équipé de son Rolleiflex et politiquement engagé, il saisit, dès les années 1930, le Paris des noctambules, le monde du cirque et des cabarets, les luttes sociales : ses cadrages audacieux, ses vues en contre-plongée, ses noirs et blancs contrastés témoignent d'un regard acéré et moderniste.
Parallèlement à cette production dédiée aux grands sujets louant la modernité, Gaston Paris livre de nombreux reportages étranges et personnels, aux inspirations surréalistes. Il excelle dans les mises en scènes étonnantes et devient l'un des collaborateurs attitré du magazine Détective de la fin des années 1930 aux années 1950 ; entre horreur et Grand Guignol, il reconstitue des drames peuplés de gangsters et de personnages mystérieux.
Cet ouvrage offre aussi un éclairage sur la pratique naissante du photojournalisme, en particulier sur quelques-uns des grands sujets alors privilégiés (le monde de la nuit, la misère, les stars parmi lesquelles Piaf ou Cocteau, l'idée de progrès, etc.) et un témoignage exceptionnel de l'évolution de la société de l'entre-deux-guerres.
Menée sous la direction scientifique de l'historien de la photographie Michel Frizot, cette monographie présente les multiples aspects d'un travail jusqu'ici méconnu et redécouvert par le Cabinet de la photographie du Centre Pompidou. Photographies, planches-contact thématiques consciencieu-sement réalisées par Gaston Paris, ainsi que des extraits de pages de magazines, avec lesquels il collaborait régulièrement, laissent entrevoir l'étendue de son vocabulaire esthétique et photographique. Cette exploration visuelle sera enrichie d'une introduction à l'oeuvre par Michel Frizot, d'un essai de Julie Jones sur la représentation de la femme dans le Paris des années 1930 et d'un texte de Delphine Desvaux, responsable du fonds Gaston Paris.
Rassemblée pour la première fois dans un livre de poche, la collection idéale du design pour les passionnés de déoration, d'architecture et d'aménagement d'intérieurs.
Présente les 500 objets les plus novateurs, les plus beaux et les plus marquants des 500 dernière années, encore fabriqués actuellement.
Une sélection réalisée par un groupe d'experts internationaux parmi les plus compétents, chacun étant spécialiste d'un domaine spécifique.
Chaque rubrique présente une illustration grand format accompagnée d'un bref commentaire sur l'objet, son histoire, sur son concepteur et son fabricant.
Ce guide très accessible propose une histoiredu design, mais aussi du goût et de la culture, dans un format léger et attrayant.