Année 1984 en Océanie. 1984 ? Winston ne saurait en jurer. Le passé a été réinventé, Winston est lui-même chargé de récrire les archives qui contredisent le présent et les promesses de Big Brother. Grâce à une technologie de pointe, ce dernier sait tout, voit tout, connait les pensées de tout le monde. On ne peut se fier à personne et les enfants sont encore les meilleurs espions qui soient. Liberté est Servitude. Ignorance est Puissance. Telles sont les devises du régime de Big Brother. La plupart des Océaniens n'y voient guère à redire, surtout les plus jeunes qui n'ont pas connu l'époque de leurs grands-parents et le sens initial du mot « libre ». Winston refuse de perdre espoir. Il entame une liaison interdite avec l'insoumise Julia et tous deux vont tenter d'intégrer la Fraternité, une organisation ayant pour but de renverser Big Brother. Mais celui-ci veille...
Ils sont là, parmi nous, jamais où tu regardes, à circuler dans les angles morts de la vision humaine. On les appelle les furtifs. Des fantômes ? Plutôt l'exact inverse : des êtres de chair et de sons, à la vitalité hors norme, qui métabolisent dans leur trajet pierres, déchets, animaux ou plantes pour alimenter leurs métamorphoses incessantes. Lorca Varèse, sociologue pour communes autogérées, et sa femme, Sahar, proferrante dans la rue pour les enfants que l'Éducation nationale, en faillite, a abandonnés, ont vu leur couple brisé par la disparition de leur fille unique de quatre ans, Tishka - volatilisée un matin, inexplicablement. Sahar ne parvient pas à faire son deuil alors que Lorca, convaincu que sa fille est partie avec les furtifs, intègre une unité clandestine de l'armée chargée de chasser ces animaux extraordinaires. Peu à peu, ils apprendront à apprivoiser leur puissance de fuite et à renouer, grâce à eux, avec ce vivant que nos sociétés excommunient.
Les furtifs nous plonge dans un futur proche où le libéralisme et la technologie n'ont jamais aussi bien maximisé nos servitudes volontaires - sous couvert de libération !
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres, dont la détention est interdite pour le bien collectif.
Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement poursuivi par une société qui désavoue son passé.
Un groupe d'élite, formé dès l'enfance à faire face, part des confins d'une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l'origine du vent.
Ils sont vingt-trois, un bloc, un noeud de courage : la Horde. Ils sont pilier, ailier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d'un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou.
Expérience de lecture unique, La Horde du Contrevent est un livre-univers qui fond d'un même feu l'aventure et la poésie des parcours, le combat nu et la quête d'un sens profond du vivant qui unirait le mouvement et le lien. Chaque mot résonne, claque, fuse : Alain Damasio joue de sa plume comme d'un pinceau, d'une caméra ou d'une arme...
Chef-d'oeuvre porté par un bouche-à-oreille rare, le roman a été logiquement récompensé par le Grand Prix de l'Imaginaire.
2084.
Orwell est loin désormais. Le totalitarisme a pris les traits bonhommes de la social-démocratie. Souriez, vous êtes gérés! Le citoyen ne s'opprime plus : il se fabrique. À la pâte à norme, au confort, au consensus. Copie qu'on forme, tout simplement. Au coeur de cette glu, un mouvement, une force de frappe, des fous : la Volte. Le Dehors est leur espace, subvertir leur seule arme. Emmenés par Capt, philosophe et stratège, le peintre Kamio et le fulgurant Slift que rien ne bloque ni ne borne, ils iront au bout de leur volution. En perdant beaucoup. En gagnant tout.
Premier roman, ici réécrit, La Zone du Dehors est un livre de combat contre nos sociétés de contrôle. Celle que nos gouvernements, nos multinationales, nos technologies et nos médias nous tissent aux fibres, tranquillement. Avec notre plus complice consentement. Peut-être est-il temps d'apprendre à boxer chaos debout contre le swing de la norme?
« "J'ai toujours voulu voir un Martien, dit Michael. Où ils sont, p'pa ? Tu avais promis.
- Les voilà", dit papa. Il hissa Michael sur son épaule et pointa un doigt vers le bas.
Les Martiens étaient là. Timothy se mit à frissonner.
Les Martiens étaient là - dans le canal - réfléchis dans l'eau. Timothy, Michael, Robert, papa et maman.
Les Martiens leur retournèrent leurs regards durant un long, long moment de silence dans les rides de l'eau... »
En ce début de treizième millénaire, l'Empire n'a jamais été aussi puissant, aussi étendu à travers toute la galaxie. C'est dans sa capitale, Trantor, que l'éminent savant Hari Seldon invente la psychohistoire, une science nouvelle permettant de prédire l'avenir. Grâce à elle, Seldon prévoit l'effondrement de l'Empire d'ici cinq siècles, suivi d'une ère de ténèbres de trente mille ans. Réduire cette période à mille ans est peut-être possible, à condition de mener à terme son projet : la Fondation, chargée de rassembler toutes les connaissances humaines. Une entreprise visionnaire qui rencontre de nombreux et puissants détracteurs...
Une cité de phares noyée par des marées d'asphalte où la lumière est un langage. Une ville saturée de capteurs qui dématérialise les enfants qui la traversent. Un monde où la totalité du lexique a été privatisée. Un amant qui marche sur sa mémoire comme dans une rue...
En dix nouvelles ciselées dans une langue poétique et neuve, Alain Damasio donne corps à cet enjeu crucial : libérer la vie partout là où on la délave, la technicise ou l'emprisonne. Redonner aux trajectoires humaines le sens de l'écart et du lien. Face aux hydres gestionnaires qui lyophilisent nos coeurs, l'imaginaire de Damasio subvertit, perfore les normes et laisse à désirer. C'est un appel d'air précieux dans un présent suturé qui sature.
Tandis que les crises qui secouent l'Empire redoublent de violence et annoncent son effondrement définitif, la Fondation créée par le psychohistorien Hari Seldon pour sauvegarder la civilisation devient de plus en plus puissante, suscitant naturellement convoitise et visées annexionnistes. En tout premier lieu, celles de Bel Riose, jeune général qui voit dans les secrets détenus par la Fondation le moyen de monter sur le trône.
C'est alors qu'apparaît un mystérieux et invincible conquérant, surnommé le Mulet, que le plan de Seldon n'avait pas prévu...
«Gagner une guerre, c'est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d'orgueil et d'ambition, le coup de grâce infligé à l'ennemi n'est qu'un amuse-gueule. C'est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l'art militaire. Désormais, pour rafler le pactole, c'est au sein de la famille qu'on sort les couteaux. Et il se trouve que les couteaux, justement, c'est plutôt mon rayon...»
Comme vous, il croyait que les vampires ne hantaient que les mythes de l'Europe centrale et la littérature d'épouvante. Comme vous, il se trompait. Il est aujourd'hui l'ultime survivant d'une étrange épidémie qui a fait subir à l'humanité une mutation irréversible : le virus qui contraint les hommes à se nourrir de sang les empêche aussi de mourir tout à fait et les oblige à fuir les rayons du soleil. Ainsi, chaque jour, Robert Neville doit organiser sa survie et chaque nuit subir les assauts des demi-morts affamés. Mais l'horreur atteint son paroxysme lorsqu'il doit résister à l'appel suppliant de la femme qu'il aime...
« Je voyais maintenant que c'étaient les créatures les moins terrestres qu'il soit possible de concevoir. Ils étaient formés d'un grand corps rond, ou plutôt d'une grande tête ronde d'environ quatre pieds de diamètre et pourvue d'une figure. Cette face n'avait pas de narines - à vrai dire les Martiens ne semblent pas avoir été doués d'un odorat - mais possédait deux grands yeux sombres, au-dessous desquels se trouvait immédiatement une sorte de bec cartilagineux. [...] En groupe autour de la bouche, seize tentacules minces, presque des lanières, étaient disposés en deux faisceaux de huit chacun. Depuis lors, avec assez de justesse, le professeur Stowes, le distingué anatomiste, a nommé ces deux faisceaux des mains. »
La mort du roi et l'éclatement politique qui s'ensuit plongent les primautés de Brune dans le chaos.
Orphelin des rues qui ignore tout de ses origines, Syffe grandit à Corne-Brune, une ville isolée sur la frontière sauvage.
Là, il survit librement de rapines et de corvées, jusqu'à ce que les tempêtes qui secouent le vieux monde finissent par chavirer le sien, et que son destin fourche à tout jamais.
L'enfant de poussière ouvre Le cycle de Syffe, grande saga de fantasy portée par l'écriture puissante de Patrick K. Dewdney. Il a reçu le Grand Prix de l'Imaginaire, le prix Pépite du roman, le prix Libr'à Nous Imaginaire, le prix Julia Verlanger et le prix Imaginaire de la 25e Heure du Livre du Mans.
Un jeune marchand de Bagdad rongé par le remords entreprend un voyage dans le temps grâce à une incroyable machine.Dans un futur plus ou moins lointain, un chercheur en anatomie décide de disséquer les rouages de son propre cerveau pour en comprendre le fonctionnement.Un mathématicien du XIXe siècle met au point une machine censée éduquer les enfants de manière rationnelle. Mais lorsqu'il confie son propre fils à cette Nurse automatique, les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu...À travers ces neuf nouvelles d'une inventivité et d'une intelligence rares, Ted Chiang interroge avec brio notre rapport aux machines, au temps, à la mémoire, et en définitive, ce qui fait notre humanité.
Conçue par le psychohistorien Hari Seldon pour restreindre l'ère de chaos résultant de la décadence de l'Empire galactique, la Fondation est désormais aux mains du Mulet, un mutant imprévisible capable de manipuler les esprits et d'imposer sa volonté à quiconque. Avec ses pouvoirs et les immenses ressources que lui procurent la Fondation, il s'est donné pour objectif d'étendre sa domination aux ultimes vestiges de l'Empire défunt.
Mais déjà une nouvelle légende prend forme : il existerait une seconde Fondation, consacrée aux sciences mentales, oeuvrant de façon occulte pour garantir l'accomplissement des desseins du légendaire Hari Seldon...
Adolescent sans famille, Syffe est réduit à l'esclavage, dans une époque de tourments et de grandes épidémies. Lorsque la peste s'abat sur les mines où il est prisonnier, il trouve l'occasion de prendre la fuite. Une seule idée l'obnubile, retrouver Brindille, son amour d'enfance, captive des énigmatiques Feuillus. Son périple mouvementé au travers des Primeautés de Brune le conduira à se faire tour à tour instructeur, vagabond et mercenaire, tandis qu'il assiste, impuissant, aux tourments d'un pays déchiré par la guerre civile.
La peste et la vigne poursuit Le cycle de Syffe, grande saga de fantasy portée par l'écriture puissante de Patrick K. Dewdney.
Comment garder tout son flegme quand on apprend dans la même journée: que sa maison va être abattue dans la minute pour laisser place à une déviation d'autoroute; que la Terre va être détruite d'ici deux minutes, se trouvant, coïncidence malheureuse, sur le tracé d'une future voie express intergalactique; que son meilleur ami, certes délicieusement décalé, est en fait un astrostoppeur natif de Bételgeuse et s'apprête à vous entraîner aux confins de la galaxie? Pas de panique! Car Arthur Dent, un Anglais extraordinairement moyen, pourra compter sur le fabuleux Guide du voyageur galactique pour l'accompagner clans ses extraordinaires dérapages spatiaux moyennement contrôlés.
Trois États de la côte ouest des États-Unis - la Californie, l'Oregon et l'État de Washington - décident de faire sécession et de construire, dans un isolement total, une société écologique radicale, baptisée Écotopia. Vingt ans après, l'heure est à la reprise des liaisons diplomatiques entre les deux pays. Pour la première fois, Écotopia ouvre ses frontières à un journaliste américain, William Weston.
Au fil des articles envoyés au Times-Post, il décrit tous les aspects de la société écotopienne : les femmes au pouvoir, l'autogestion, la décentralisation, les vingt heures de travail hebdomadaire et le recyclage systématique. D'abord sceptique, voire cynique, William Weston vit une profonde transformation intérieure. Son histoire d'amour intense avec une Écotopienne va le placer devant un dilemme crucial : choisir entre deux mondes.
Récit utopique publié en 1975, traduit depuis dans le monde entier, Écotopia offre une voie concrète et désirable pour demain, et ce faisant agit comme un antidote au désastre en cours.
À travers le Vieux Royaume, la guerre des Grands Vassaux fait rage, ne laissant sur son passage que dévastation et désolation. Quelque part en Leomance, un meunier devenu détrousseur de cadavres doit répondre de ses actes devant l'impitoyable tribunal du Desséché tandis que, dans la cité insurgée de Ciudalia, le maître assassin Cuervo Moera se voit confier une mission des plus périlleuses. Dans le massif du Kluferfell, une colonne de guerriers nains et de gnomes se retrouve quant à elle acculée dans une cité perdue sur laquelle plane une malédiction millénaire. Seigneurs et petites gens, humains et elfes, tous sont rattrapés par ce conflit sans fin. Mais, pour certains héros inspirés, la guerre ne comporte peut-être pas que des désagréments...Avec ce recueil de cinq nouvelles, Jean-Philippe Jaworski nous offre, après Janua vera et Gagner la guerre ¿ de´ja` des classiques de la fantasy ¿, une nouvelle plongée dans son Vieux Royaume.
Prévoyant l'effondrement prochain de l'Empire galactique, le psychohistorien Hari Seldon a jadis crée deux Fondations, l'une officielle, l'autre occulte, afin de préserver la civilisation d'une interminable période de chaos. Pourtant, cinq siècles après leur établissement, alors même que la Première Fondation n'a jamais été aussi puissante, un nouveau protagoniste semble entrer en jeu, oeuvrant dans l'ombre à l'insu de tous. Peut-être tient-il entre ses mains le devenir de l'humanité tout entière...
À sa disparition en 1992, à l'âge de soixante-douze ans, Isaac Asimov laissait en héritage à la foule de ses admirateurs le compte rendu détaillé d'une existence bien remplie:la présente autobiographie.L'auteur qui aura sans doute le plus marqué la science-fiction moderne, jusqu'à se confondre pratiquement avec elle, y retrace son enfance de jeune émigré russe à Brooklyn, les innombrables lectures qui devaient faire de lui une encyclopédie vivante, sa carrière orageuse de professeur de biochimie et, bien sûr, son itinéraire d'écrivain.Un ouvrage indispensable pour comprendre cinquante ans d'évolution d'un genre littéraire dont Asimov, par ses rencontres et son implication, fut un témoin privilégié.
Phèdre nó Delaunay, courtisane convoitée et espionne redoutable, porte la marque de Kushiel, qui lui vaut d'éprouver du plaisir dans la souffrance. Après avoir tout sacrifié pour protéger sa patrie, elle a quitté Terre d'Ange avec sa garde rapprochée. Mais, dans l'ombre, une menace pèse toujours sur le royaume. Car si le peuple d'Angelin aime sa jeune reine, d'autres ne pensent qu'à lui ravir la couronne. Certains ont même déjà infiltré son entourage. Alors que la menace s'intensifie, Phèdre s'engage dans un périple des plus périlleux pour sauver la couronne.L'Élue est le deuxième tome d'une trilogie de fantasy historique au souffle romanesque puissant, portée par des personnages attachants et une écriture ciselée.
Rien ne va plus à Seth. Les castes inférieures, tiraillées par la faim et excédées par le mépris croissant de la noblesse, rêvent de révolte. Les puissants, eux, ne s'entendent plus. Il suffirait d'une étincelle pour que la capitale s'embrase. Lorsqu'un attentat ensanglante la très attendue cérémonie du millénaire de Seth, c'est tout l'Empire qui vacille sur ses fondations. Alors qu'Alfred de Pergoal, ingénieur de génie et créateur des plus beaux engins à vapeur de son temps, est accusé à tort de ce funeste crime, les différentes puissances déclenchent leurs offensives. Car si l'Empire s'effondre, la guerre, elle, ne fait que commencer, et elle sera totale...Avec L'Empire s'effondre, Sébastien Coville signe le premier volume d'une trilogie grandiose, au croisement de la fantasy, du steampunk et du roman historique, qui fait écho aux questions contemporaines qui traversent nos sociétés.
Qui ne connaît Merlin ? Il se joue du temps qui passe, reste jeune et beau, vif et moqueur, tendre, pour tout dire Enchanteur. Et Viviane, la seule femme qui ne l'ait pas jugé inaccessible, et l'aime ? Galaad, dit Lancelot du Lac ? Guenièvre, son amour mais sa reine, la femme du roi Arthur ? Elween, sa mère, qui le conduit au Graal voilé ? Perceval et Bénie ? Les chevaliers de la Table Ronde ? Personne comme Barjavel, qui fait le récit de leurs amours, des exploits chevaleresques et des quêtes impossibles, à la frontière du rêve, de la légende et de l'Histoire.
Dans une Bretagne mythique, il y a plus de mille ans, vivait un Enchanteur. Quand il quitta le royaume des hommes, il laissa un regret qui n'a jamais guéri. Le voici revenu.